Emily Owens, M.D. // Saison 1. Episode 9. Emily and… the Love of Larping.
Sans regretter cette série, je commence à m'attacher au personnage d'Emily Owens. Non pas qu'elle me soit indispensable (je préfère savoir Mamie Gummer dans The Good Wife plutôt que dans une
série médicale, un genre qu'elle devrait oublier dans sa carrière vu comment il tend à lui porter chance), mais elle parvient à me faire passer quelques bons moments. Je parle bien évidemment
d'Emily Owens mais pas de la série en elle même. Le problème de la série reste encore une fois ses cas médicaux. J'ai toujours autant de mal à leur trouver des points positifs. Alors certes,
c'est le cas de beaucoup de séries médicales classiques, mais ici c'est d'autant plus flagrant que la série tente de se donner une certaine légitimité en mettant justement en avant l'intelligence
de son héroïne dans toute circonstance… médicale. Car le reste du temps elle est maladroite et ne sait pas s'y prendre. J'ai bien aimé la fin de l'épisode quand elle tente d'être une femme
normale qui peut séduire et se tord la cheville. Ou encore embrasse malencontreusement son prétendant après avoir manger des cacahuètes et lui étant allergique à l'arachide.
Pour ce genre de moments Emily Owens vaut presque le coup d'oeil mais uniquement pour cela. Car d'un autre côté on fait des pas en arrière. Je ne comprends pas comment on a pu passer des petits
moments doux de l'épisode précédent à ce que l'on voit là. La relation entre Emily Owens et Will continue donc d'être un fil rouge insupportable. Je ne sais pas d'où cela vient mais je commence
sérieusement à ne plus pouvoir voir en peinture Justin Hartley. Je crois que ce sont ses lunettes qui lui donne un air tellement niais. Maintenant qu'il est le dindon de la farce, il va falloir
que les scénaristes lui donne quelque chose d'autre à faire que rester ce personnage statique qui n'a pas envie d'évoluer. On avait bien lui que cela était déjà le cas avec Cassandra par exemple.
D'ailleurs, Emily Owens a déjà ralenti le côté un peu puéril de la série. C'est dommage qu'elle tente de se prendre autant au sérieux. Je suppose que c'est pour séduire le public plus âgé qui ne
reste pas généralement devant The CW et qui pourrait agrandir leur public global.
Note : 3.5/10. En bref, un potentiel exploité à la louche encore une fois. Dommage.