FN et MEDEF, même combat

Aujourd’hui a lieu l’une des dernières étapes de la négociation emploi, à l’issue de laquelle le président de la République a d’ores et déjà annoncé que s’il n’y avait pas d’accord, il y aurait lieu de légiférer. Nous sommes nombreux à manifester quelque inquiétude face à l’action d’un gouvernement qui n’a pas jusqu’ alors montré une fermeté particulière vis-à-vis d’un patronat cupide et rétrograde, qui n’hésite pas à lever la menace du chantage à l’emploi pour faire plier les syndicats, comme ce billet le démontre amplement. Il y a donc tout à craindre des retombées de ce processus, qui risque fort d’aboutir à al poursuite du dé-tricotage d’un droit du travail à juste titre protecteur pour les salariés. Le combat n’est-il pas en effet particulièrement inégal, même quand on ne croit pas à la lutte des classes, hum ? A moins de nier la réalité… Il est donc important de veiller et de tout faire pour parvenir à un véritable accord dans lequel tous (hormis les plus cupides…) auront a y gagner qui garantisse l’indispensable sécurisation de l’emploi. La situation n’est en effet plus tenable pour un nombre croissant de salariés soumis à une précarisation outrancière, que défend pourtant le MEDEF. Il semblerait qu’il n’y ait pas que le MEDEF qui soit contre l’idée de taxation des contrats coruts (moins d’un mois) qui ont littéralement explosé ces dernier smois puisque le FN lui-même, qui se targue pourtant de défendre les petites gens et les plus précaires est étrangement en accord avec le syndicat patronal libéral sur ce point :

 Marine Le Pen : « Je ne suis pas pour la taxation des CDD »

Ceux et celles qui votent pour eux doivent donc le savoir : preuve étant faite,  NON, le FN ne défend pas les ouvriers, les salariés. C’est un aprti dont les valeurs économiques sont d’essence libérale, et qui n’a rien d’anti-capitaliste. Ceci d’autant plus que preuve à déjà été faite par d’autres que Le Le Pen géraient leur parti de manière tout à fait capitalistique…