Cette semaine la presse relaye l'initiative du réseau Orpi qui demande à ses commerciaux de revoir l'ensemble de leurs clients vendeurs afin d'obtenir une baisse de prix pouvant aller jusqu'à 15 %.
Avant de chercher à faire un coup médiatique il aurait mieux valu commencer par changer la méthode commerciale enseignée en interne pour s'orienter vers davantage d'expertise et de transparence en matière de rentrée de mandat.
Au lieu de formuler de fausses promesses et d'entretenir de faux espoirs, apprendre à refuser certains mandats aurait été plus respectueux, tant pour les vendeurs que pour les acquéreurs potentiels.
Pourquoi cacher la vérité ? La majorité des ventes du parc ancien s'effectue sur des "coups de coeur". Mais en période de crise la raison l'emporte et l'on sait apprécier le coût d'une remise en état d'un logement. Pourquoi se laisser berner par un bonimenteur (il y a du potentiel....) quand on connaît le coût de l'énergie...et de la rénovation thermique (pour ne parler que de celle-ci sans aborder ici le confort).
Seuls les professionnels prêts à présenter les DPE (et accessoirement le coût des travaux pour apporter des solutions économiques en matière de chauffage) méritent attention. Pour les autres la politique du "doigt mouillé", de l'approximation ou du hasard n'est pas une preuve de professionnalisme mais d'opportunisme.
Les acquéreurs sont, par nécessité, vigileants. Ils ont (enfin) compris que la "rénovation" d'un petit chez soi pouvait coûter très cher. Ils hésitent et leurs banquiers les aident à formuler un refus.
Il est grand temps de se tourner vers l'accession sociale en neuf. De nombreux opérateurs proposent des logements BBC a des prix acceptables sur des proximités de bassins d'emplois. A y regarder de plus près les offres sont attractives et les (faibles) écarts tarifaires sont très largement compensés par les garanties qu'apportent le neuf tant dans l'usage que dans la revente à terme.
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