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Chevrolet Avalanche 2013 : le chant du cygne

Publié le 11 janvier 2013 par Critiqueauto
Chevrolet Avalanche 2013 : le chant du cygne

Onze ans à peine après son introduction dans le marché, l’Avalanche tirera vraisemblablement sa révérence à la fin de l’année 2013. Ce sera le chant du cygne pour une camionnette qui a vu le jour en 2002 et pour laquelle la demande était en net déclin. La Chevrolet Avalanche alliait le confort d’un VUS à la souplesse d’une camionnette pleine grandeur et ne faisait pas beaucoup de compromis.

Mécanique

La Chevrolet Avalanche 2013 est toujours mue par le même moteur V8 à arbre à cames central de 5,3 litres dont la puissance s’établit à 320 chevaux à 5 400 tours par minute. Pour ce qui est du couple, on atteint 335 livres-pieds à 4 000 tours. La boîte de vitesses retenue pour gérer la puissance de ce gros V8 est une automatique à 6 rapports qui fonctionne avec une douceur exemplaire. La puissance est suffisante pour déplacer ce gros véhicule de 2 560 kilos, mais il ne faut pas s’attendre à battre des records en accélération. De fait, le 0 à 100 km/h se boucle en un peu moins de 12 secondes.

Pour économiser le précieux carburant, Chevrolet a doté son Avalanche de la technologie à cylindrée variable qui désactive 4 des 8 cylindres quand ils ne sont pas requis, sur la route à vitesse constante, par exemple. Selon le constructeur, cette technologie permettrait de faire des économies de l’ordre de 6 %. En termes de consommation de carburant, on pourrait obtenir entre 11,7 et 16,5 litres aux 100 kilomètres selon qu’on roule sur la route ou en ville. L’Avalanche a une capacité de remorquage de 3 674 kilos.

Habitacle et carrosserie

L’Avalanche n’a pas subi de mises à niveau très fréquentes au cours des années, ce qui peut expliquer la baisse de la demande de la part des consommateurs. Extérieurement, la grande Chevrolet est toujours la même, et ce, depuis ses tout premiers débuts. Cependant, on a beau n’avoir rien changé, on a en revanche porté une attention très spéciale à la finition et à la qualité de fabrication.

Dans l’habitacle, on a respecté la même logique. C’est bien ficelé, et l’instrumentation est des plus faciles à consulter. Pour démarrer le moteur, on doit utiliser la bonne vieille clé de démarrage et non un bouton-poussoir. En termes de confort, l’Avalanche se distingue avec des sièges avant confortables et possédant un excellent maintien latéral. Enfin, disons que l’habitacle est spacieux à souhait.

Conclusion

La Chevrolet Avalanche reste une très bonne camionnette. Elle est fiable, elle est sécuritaire, elle est d’une utilisation très souple, elle est vraiment bien construite, mais elle n’est pas donnée entre 44 000 et 60 000 $ et elle consomme passablement en ville. Toutefois, si ce type de camionnette vous intéresse, précipitez-vous tout de suite chez votre concessionnaire GM pour vous en procurer une car elle ne fera plus partie du décor automobile à compter de l’année modèle 2014. Si vous préférez attendre, il semble que la Silverado 2014 pourrait être intéressante pour les amateurs de l’Avalanche.

Richard Roch


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