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ASPARTAME: La dose journalière acceptable reste acceptable pour l’Agence européenne – EFSA

Publié le 12 janvier 2013 par Santelog @santelog

ASPARTAME: La dose journalière acceptable reste acceptable pour l’Agence européenne – EFSAPas de raison de revoir la dose journalière acceptable, écrit dans son « draft » de réévaluation de l'aspartame, l'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA). Pas de preuve scientifique qui justifierait une révision des évaluations précédentes de la sécurité de l'aspartame concluait déjà la précédente déclaration de l'EFSA. Si depuis 2002, les équipes scientifiques de l'EFSA ont émis différents avis, en 2006, 2009 et 2011, à l'occasion des différentes études publiées, les nouvelles données scientifiques disponibles n'ont pas justifié une révision des évaluations précédentes de la sécurité de l'aspartame. Cependant la consultation reste ouverte jusqu'au 15 février.


La dose journalière acceptable (DJA) n'a pas été revue depuis 1984, date à laquelle le Comité scientifique de l'alimentation humaine (CSAH) qui avait précédé l'établissement de l'EFSA en 2002, avait établi cette DJA à 40 mg par kilo de poids corporel. A cette quantité, selon l'EFSA, l'aspartame peut être ingérée quotidiennement pendant toute la durée d'une vie sans risque appréciable pour la santé. Concrètement, cela correspond à l'aspartame contenu dans 12 cannettes de soda light pour une personne pesant 60 kg. Mais précise l'EFSA, en réalité, l'aspartame est utilisé à des niveaux plus faibles.


Une nouvelle évaluation s'imposait, à la fois pour répondre aux interrogations du public mais aussi pour faire la synthèse de l'ensemble des données de la littérature scientifique disponible, soit de plus de 600 études réunies à ce jour. Deux études récentes* avaient animé le débat, mais, selon l'Agence européenne, l'étude portant sur le potentiel carcinogène chez la souris (Soffritti et al., 2010 (1)) et l'étude épidémiologique examinant l'association entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et le risque accru d'accouchement prématuré (Halldorsson et al., 2010 (2)) – ne justifiaient pas une révision des évaluations précédentes.


Insuffisance ou absence de preuves : En particulier, dans son « draft » l'Agence européenne signale que études sur l'animal et sur l'homme, ont montré que, après ingestion orale, l'aspartame est entièrement hydrolysé dans le tractus gastro-intestinal. Sa toxicité testée chez l'animal s'est avéré être très faible. Sa génotoxicité n'a pu totalement être évaluée, cependant l'Agence a estimé que le poids de la preuve était suffisante pour conclure que les données disponibles n'indiquent pas une préoccupation génotoxique.


Sur son éventuelle carcinogénicité, l'Efsa a jusqu'ici conclut également à l'absence de preuves.


L'EFSA a donc ouvert une consultation publique et toutes les parties prenantes sont invitées à soumettre leurs observations sur ce projet d'avis par le biais de la consultation publique en ligne avant le 15 février 2013.


Source: EFSA Public consultation on the draft scientific opinion on the re-evaluation of aspartame (E951) as a food additive (Visuel© Francois Doisnel - Fotolia.com)


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*Am. J. Ind. Med. 2010, 53, 1197-1206 Aspartame administered in feed, beginning prenatally through life span, induces cancers of the liver and lung in male Swiss mice


Am. J. Clin. Nutr. 2010, 92: 626-633 Intake of artificially sweetened soft drinks and risk of preterm delivery: a prospective cohort study in 59334 Danish pregnant women..


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