Prendre du recul pour ouvrir des brèches

Je suis plongé dans la lecture chronologique des oeuvres d'Arendt et de sa correspondance. Je suis plus dans les années 1930-1975 qu'aujourd'hui ce qui me ressource. L'actualité est plutôt désespérante et bien des débats tournent en rond. Prendre du recul en visitant, avec des guides comme Arendt et ses amis,  le siècle dans lequel j'ai le plus vécu me fait du bien en me montrant la résilience humaine et l'existence, à toute époque, de femmes et d'hommes sachant résister et créer.

Je viens de terminer la lecture de la correspondance entre Arendt et Heinrich Blücher (son second mari) qui couvre les  années 1936-1969 : un aperçu passionnant sur ce que peut être la vie à deux dans et hors du monde à une époque particulièrement troublée.

J'aborde la correspondance (1926 -1969) entre Arendt et Karl Jaspers, qui fut son professeur puis, avec Blücher, son principal interlocuteur, et ami, jusqu'à la mort de ce dernier en 1969.

Blücher et Jaspers deux hommes injustement oubliés aujourd'hui...

A bientôt