Out There // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Après avoir tenté les comédies (Portlandia) et le stand-up, IFC se lance dans l'animation avec Out There, une toute nouvelle comédie animée de
Ryan Quincy ayant travaillé en tant que directeur artistique sur South Park. Etrangement, je n'ai rien retrouvé de South Park dans ce premier
épisode de Out There si ce n'est la scène violente à la fin où Chris mange une souris. Mis à part ce moment, Out There reste assez polissée. Peut être un peu trop justement. Mais
commençons par les réjouissances et je voudrais parler de l'imagerie utilisée. Le coup de crayon de Out There ne ressemble à aucun de ceux que l'on peut voir actuellement dans le monde de
l'animation. Les couleurs ne sont pas criardes et l'on sent que cette comédie ne veut pas trop en faire. La série parle aussi de choses assez réaliste et ce malgré l'univers un peu fantaisiste
que dépeint les images de la série. Nous plongeons donc dans le monde de l'adolescence, sans fioritures et sans prise de tête. Out There n'est pas là pour faire de vagues et
c'est une bonne chose qui change de ce que l'on peut voir habituellement dans un genre similaire.
La vie de Chad, son jeune frère Jay et son meilleur ami, Chris. Habitant dans la petite ville de Holfrod, les garçons attendent la fin de l'adolescence. Les parents des deux frères, Wayne et
Rose, sont très conservateurs, tout comme la mère de Chris qui vit avec son calamiteux petit-ami, Terry.

Malgré toutes ces bonnes choses il y a également quelques défauts. Le premier reste le manque de citations remarquables. Je n'ai pas retenu une seule citation réellement surprenante. Je trouve que c'est dommage, surtout quand l'on est diffusé après une comédie farfelue comme Portlandia. Quelques scènes sont assez médiocres également, notamment au creux de l'épisode ou encore la relation avec le jeune frère Jay que j'ai trouvé très insuffisante. Sans compter la séquence finale sanglante qui faisait too-much. La série va beaucoup trop loin à ce moment là et j'ai l'impression qu'elle s'en rend compte un peu trop tard. Cela m'a donc rappelé une autre comédie cette séquence : Brickleberry qui reste l'une des séries animées les plus vulgaires que j'ai pu découvrir et que je n'aurais jamais la chance de tenter une seconde fois après l'horreur que fût de visionner le premier épisode.
Note : 5/10. En bref, de bons ingrédients mais un sentiment d'inachevé lorsque l'histoire semble encore en construction. Dommage.