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Sautons aux conclusions : Packers – 49ers

Publié le 13 janvier 2013 par Sixverges
Sautons aux conclusions : Packers – 49ers
Colin Kaepernick met Aaron Rodgers dans sa petite poche arrière et illumine le stade de la chandelle. J-R vous résume l’action.
Packers 31 49ers 45
Tout le monde parle d’Aaron Rodgers qui veut savourer sa vengeance contre l’équipe de son enfance qui l’a ignoré au repêchage, mais la clef du match est plutôt derrière l’autre ligne de mêlée. Colin Kaepernick. Premier match en séries, la pression, tout cela… Normalement nous devrions être indulgents, mais lorsque Jim Harbaugh a décidé d’asseoir Alex Smith sur le banc en faveur du tatoué quart-arrière, il l’a fait en fonction du match de ce soir. Kaepernick sera-t-il à la hauteur?
Ça part très mal en tout cas. Pendant que vous regardez la prolongation à Denver, le pivot rouge prend une décision complètement stupide qui se retourne contre lui. Sam Shields récolte l’interception la plus facile de sa carrière qu’il ramène sur 52 verges pour ouvrir le pointage. Kaepernick a démontré une vision digne de Peter Popovic sur ce jeu!
Il semble encore hésitant sur la possession suivante et le Pack rate une ou deux interceptions. Finalement, l’étincelle se produit sur un 3e essai, alors qu’il lobe un relais précis vers Frank Gore derrière la couverture. Le porteur de ballon ne sera arrêté que 45 verges plus loin et 3 jeux plus tard, le quart échappe à la pression et court 20 verges pour créer l’égalité. Les papillons sont chassés en c’est l’égalité 7-7.
Après un 3 & out du Pack, Randy Moss attrape quelques ballons, et ça nous rappelle qu’il joue encore. Félicitations pour votre beau programme Randy!
Pendant ce temps-là à Denver, Peyton nous sort une crampe au cerveau Brett Favre style et le duel de rêve Brady-Manning pour la semaine prochaine disparaît en fumée. En plus, le chemin est soudainement grand ouvert pour que les osties de Pats retournent au Super Bowl. Fuck them.
Un qui ne cesse de se rappeler à notre mémoire récemment, c’est James Jones et il le fait de brillante façon avec une SUPERBE attrapée en double couverture sur 44 verges. Que dis-je, c’est un catch, INCROYABLE, RENVERSANT, SUUUUPERBE! Sur le jeu suivant DeJuan Harris feinte Donte Whitner qui devra aller récupérer son jack strap dans les hauteurs du stade. TD, 14-7 Packers, même si les Niners dominent le temps de possession 12 minutes contre 3!
Sur la vidéo précédente, je ne sais pas ce qui est le plus troublant. Le call de Serge Vleminckx ou le fait qu’un joueur de mini-putt a vraiment été comparé à Maurice Richard!
San Francisco doit dégager à sa possession suivante, mais Jeremy Ross oublie d’attraper le ballon. Léger détail qui permet aux Niners de reprendre à la ligne de 9 et d’inscrire le TD égalisateur grâce à Michael Crabtree
Green Bay continue de commettre des revirements. Cette fois, la bombe de Rodgers est beaucoup trop longue et Tarrell Brown réussit l’interception ainsi qu’un bon retour. Kaepernick, qui a définitivement retrouvé son aplomb, décoche un laser parfait vers Crabtree qui inscrit son second TD du match. 21-14 Niners.
La séquence suivante débute encore avec une frayeur pour les fromagés, mais cette fois, c’est un vert et jaune qui recouvre l’échappée de Rodgers. Le QB profite de sa deuxième chance et mène une poussée qui a un bon tempo jusqu’au bout. Son nouveau meilleur ami, James Jones termine le boulot. SHOOTOUT! 21-21.
Ça repart de plus belle de l’autre côté avec une autre intéressante séquence offensive des Niners qui mènera à une tentative de placement de David Akers. Ce qui nous rappelle que le duel de botteur ce soir oppose Akers à Mason Crosby. Yish. Il n’y a qu’un an, c’eut été un duel au sommet, mais cette année, la présence d’un de ces 2 hommes en situation critique nous procure la même dose de confiance que les bonnes intentions de Scott Gomez. N’empêche qu’Akers réussi son placement et le Frisco retraite au vestiaire en avance 24-21.
Parlant des Niners, un de leurs grands, vient meubler cette pause de la mi-temps. Le toujours controversé Terrel Owens n’en démord pas dans sa quête de faire parler de lui. Le voici qui prenait part à une très « excitante » compétition de plongeon des « célébrités » filmée par les caméras de Fox! C’est la beauté de la télé-réalité, il y a toujours un nouveau fond à atteindre! Je n’ai pas pu trouver d’images de ses plongeons sur Youtube (appel à tous, si vous en avez, n’hésitez pas à les partager), mais la promo et cette inspirante prestation en arrière scène me font penser qu’on a dû assister à des moments d’anthologie! Misère!!!
Le message dans le vestiaire de Green Bay à la demie a du être de mieux utiliser ses vedettes, car Nelson, Cobb et Jennings touchent au ballon à de multiples reprises sur la première poussée d’envergure du 3e quart. Poussée qui se termine par un court placement de Mason Crosby qu’on sent aussi sûr de lui qu’un adolescent qui demande la main d’une fille pour la première fois. Malgré tout, l’égalité est de nouveau créée. 24-24
Créée accordé au féminin, ça fait beaucoup de « e » consécutifs je trouve.
Ceux qui doutaient de Colin Kaepernick peuvent aller se rhabiller. Le # 7 poursuit son entreprise de démolition des Packers, cette fois en courant sur 56 verges jusqu’à la zone des buts pour son 2e touché du match. Il est rendu à 163 verges au sol. 163!!! Malade! 31-24
Ayant autant le goût d’entendre le merdique Joe Buck gâcher ma soirée que de subir un traitement de canal, j’écoute la rencontre à RDS. De toute façon, outre le fait (majeur j’en conviens) qu’ils sont confinés à un studio plutôt que d’être sur place, le duo Casavant – Vercheval n’a rien à envier à personne.
Bon OK, si quelqu’un à une idée pour contenir le quart des Niners, SVP la refiler à la défensive des Packers, parce qu’eux ont visiblement épuisé leur maigre répertoire. Cette fois le gros jeu est une longue passe vers Vernon Davis et Frank Gore enfonce le clou sur 2 verges lors du premier jeu du dernier quart. San Francisco a déjà plus de 500 verges d’attaque et l’écart est de 14 points.
Là, ce n’est même plus drôle. San Francisco est rendu à plus de 300 verges au sol et se permettent même d’y aller sur un 4e essai. Ils ont raison de le faire, car les Packers commettent un hors-jeu pour donner 3 autres jeux aux Niners. Ceux-ci vont enfoncer le dernier clou dans le cercueil grâce à leur 4e touché au sol de l’affrontement, celui-là allant à la fiche du réserviste Anthony Dixon. C’est un massacre, 45-24 !
Aaron Rodgers offrira un cadeau de départ à celui qui sera un agent libre convoité en mars, Greg Jennings, pour les derniers points du match, mais ça ne veut plus rien dire. Victoire sans équivoque des chasseurs d’or 45-31.
Quelle prestation des 49ers! Kaepernick fut étincelant, Crabtree et Gore ont chacun récolté plus de 100 verges et que dire de la ligne offensive qui a pulvérisé toute résistance défensive de la Baie Verte. De plus, l’unité défensive n’a concédé que des miettes au meilleur quart de la ligue, surtout en 2e demie. Je me permets de rêver à une victoire de Seattle demain, d’abord pour mon classement dans le pool de Tony Savoie, mais aussi parce que ce serait une finale de la NFC exceptionnelle.
Quant au Pack, le problème est le même que l’an passé, soit l’extrême incompétence de l’unité défensive. Ils se sont littéralement fait passer sur le corps. Mike McCarthy semblait désabusé sur les lignes de côtés. En séries, Aaron Rodgers ne peut tout faire seul, et tant contre New York l’an dernier que contre San Francisco ce soir, la défensive n’a pas fait le travail. Rappelez-vous que lors de la conquête du Lombardi, l’unité défensive figurait avantageusement dans les divers classements. Nous sommes loin de ça présentement.
Ce fut une grosse journée de football aujourd’hui. Espérons que demain sera aussi agréable. Revenez nous voir, car Nick T. et Christophe vous résumeront l’action.

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