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Liga, Real Madrid : Melons au porto

Publié le 13 janvier 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

C’était Mourinho.

Liga, Real Madrid : Melons au porto

Sahin, Modric, Callejon, Kaka 2013, Higuain. Mais pourquoi donc le Real n’aurait pas la meilleure équipe du monde ?

C’était il y 2 ans et demi. Il semblait difficile pour le Real de trouver une star capable de supplanter la galaxie des boulards aux affaires. Pourtant, c’était possible, il suffisait de  prendre Mourinho. Avec l’arrivée du meilleur entraîneur de club du monde, c’est tous les codes qui ont  été modifiés. Les brimades infligées à Higuain pour le stimuler ne seront plus possibles. Finie désormais  la stigmatisation des petits pénis, tout le monde est à égalité puisque le patron c’est Mourinho, le maître c’est Mourinho, le président, c’est Mourinho, les femmes des joueurs en petite tenue à son anniversaire, c’est Mourinho.

Et l’autre particularité de Mourinho, c’est de ne pas s’emmerder avec le niveau des joueurs, à moins qu’ils ne soient vraiment trop mauvais. Dans ces cas-là, il les refile au Barça contre une demi-centaine de millions d’euros en exigeant le meilleur joueur d’en face en contrepartie. Higuain était donc prévenu, il n’est pas l’abri de finir sa carrière dans le plus grand club du monde si Zürich ne lui réussit pas davantage. Pour le reste, il peut faire n’importe quoi avec n’importe qui. Deco a bien remporté la C1, Sneijder aussi, mais pour la Coupe du monde, Mourinho n’a pas eu de dérogation pour apprendre le flamand.

D’ailleurs, Mourinho ne s’est pas emmerdé non plus pour son recrutement, il a pris les mecs qu’ils connaissait. Il a donc regardé la Coupe du monde et a pris les meilleurs joueurs, ceux qui ne jouaient pas encore au Bayern en tout cas. Il voulait aussi des champions, mais il les avait déjà dans son équipe. Derriere, Carvalho fera l’affaire, pas besoin d’en prendre plus, la pierre angulaire de sa défense sera Cristiano Ronaldo ou il découvrira ce que ça fait de s’asseoir à coté de Mahmmadou Diarra, Drenthe et Granero, à ne pas confondre avec l’attaquant lorientais, qui est meilleur.

Le dimanche à Bernabeu, c’est pas le jour Di Maria

Pour Di Maria, Mourinho plaide non coupable, mais il y aura quand même une place pour lui aussi, à moins qu’il ne préfère être en tribune. Devant, il ne  restera qu’à régler le cas de son meilleur joueur, Karim Benzema. Mourinho le sait, c’est aussi le plus gros boulard, plus gros que le sien. Et ça, il sait que ça peut handicaper face à Getafe, Seville ou Malaga, moins face à Manchester, mais la Ligue des champions c’est pas le principal objectif cette saison.

Alors, le sergent instructeur a débuté la formation du jeune Lyonnais à coups d’humiliations publiques répétées, car il compte bien le titulariser rapidement et le mitard n’est pas toujours la solution pour battre Barcelone. Mourinho sait bien qu’il n’a qu’un modeste avant-centre argentin à coté, brillant contre la Corée un tout petit peu moins face à l’Allemagne. D’ailleurs, pour lui montrer sa considération, il ne lui parle jamais. Il y a des jours où Higuain aimerait être aussi bon que Benzema qui deviendra rapidement le joueur clé, celui qui finit par dire à son entraîneur d’aller se faire foutre et jouer un match sur deux. Rien n’a changé finalement sauf qu’il a planté l’Euro.

A force, tout ça a fini par faire chier tout le monde. Normal, toutes les dictatures finissent par faire chier le monde. Alors on exécute le Tyran de moins en moins efficace dans la mise à mort de ses ennemis mais aussi de ses amis. Toute dictature prend fin un jour. Celle de Messi pas encore mais Xavi et Iniesta ne sont pas éternels.


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