Une étude vient de s’intéresser au lien entre la classe sociale et le comportement éthique. Elle démontre que les plus riches trichent et mentent davantage que les personnes issues de milieux moins aisés. Les auteurs en concluent que plus on en a et plus on en veut. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, on pourrait rajouter qu’il ne fait pas la morale non plus. Des travaux avaient déjà pu montrer que lorsqu’elles gagnaient à des jeux d’argent, les personnes les plus riches étaient moins prêteuses que les plus modestes. De la même façon, les milieux défavorisés donnent proportionnellement davantage aux associations caritatives que les plus aisés. Cette fois, une vaste étude menée par des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley et de l’université de Toronto (Canadiens) révèle que les personnes aux statuts sociaux les plus élevés sont plus enclines à développer des comportements jugés immoraux que les plus pauvres. Dans ce travail, publié dans les Pnas, sept tests ont été réalisés auprès de centaines de sujets recrutés à l’université de Berkeley ou en ligne. Chaque individu était rangé en fonction de ses réponses à un questionnaire (salaire, niveau d’étude, etc.) dans un des dix groupes, déterminant le statut social. Des riches menteurs, tricheurs et mauvais conducteurs Les expériences pouvaient alors commencer. L’une d’entre elles était un jeu de lancer de dés sur ordinateur, en apparence aléatoire, avec, pour les personnes atteignant les meilleurs scores, une récompense. Les sujets ignoraient que ces dés étaient pipés, et qu’après cinq lancers, le meilleur score possible était 12. Pourtant, les joueurs issus des classes les plus favorisées ont été trois fois plus nombreux que ceux des milieux plus modestes à prétendre avoir obtenu des scores supérieurs, pensant probablement que personne ne constaterait le mensonge.
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Une étude vient de s’intéresser au lien entre la classe sociale et le comportement éthique. Elle démontre que les plus riches trichent et mentent davantage que les personnes issues de milieux moins aisés. Les auteurs en concluent que plus on en a et plus on en veut. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, on pourrait rajouter qu’il ne fait pas la morale non plus. Des travaux avaient déjà pu montrer que lorsqu’elles gagnaient à des jeux d’argent, les personnes les plus riches étaient moins prêteuses que les plus modestes. De la même façon, les milieux défavorisés donnent proportionnellement davantage aux associations caritatives que les plus aisés. Cette fois, une vaste étude menée par des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley et de l’université de Toronto (Canadiens) révèle que les personnes aux statuts sociaux les plus élevés sont plus enclines à développer des comportements jugés immoraux que les plus pauvres. Dans ce travail, publié dans les Pnas, sept tests ont été réalisés auprès de centaines de sujets recrutés à l’université de Berkeley ou en ligne. Chaque individu était rangé en fonction de ses réponses à un questionnaire (salaire, niveau d’étude, etc.) dans un des dix groupes, déterminant le statut social. Des riches menteurs, tricheurs et mauvais conducteurs Les expériences pouvaient alors commencer. L’une d’entre elles était un jeu de lancer de dés sur ordinateur, en apparence aléatoire, avec, pour les personnes atteignant les meilleurs scores, une récompense. Les sujets ignoraient que ces dés étaient pipés, et qu’après cinq lancers, le meilleur score possible était 12. Pourtant, les joueurs issus des classes les plus favorisées ont été trois fois plus nombreux que ceux des milieux plus modestes à prétendre avoir obtenu des scores supérieurs, pensant probablement que personne ne constaterait le mensonge.