Cette étude de la Duke University, publiée dans l'édition de janvier de la revue Annals of Behavioral Medicine, souligne l'importance des liens sociaux sur la santé, et en particulier du mariage, ici au cours de la quarantaine. Suggéré comme un passeport pour une vie plus longue, avoir un partenaire permanent, ou un conjoint, à l'âge mûr serait en effet gage de longévité.
Les chercheurs ont analysé les données de 4.802 personnes, nées dans les années 40, participant à la cohorte University of North Carolina Alumni Heart Study (UNCAHS), sur la stabilité ou les changements de vie et d'état civil, la personnalité, le statut socioéconomique et la présence éventuelle de comportements à risque. Ils ont constaté que la présence d'un partenaire à l'âge mûr est un facteur de protection contre le décès prématuré :
· Ne pas avoir de partenaire au cours de la quarantaine multiplie par 3 le risque de décès prématuré vs une personne mariée (HR : 3,10),
· rester seul après avoir été marié augmente également le risque de décès prématuré (HR = 2,59),
· même après prise en compte des comportements à risque et de la personnalité, la situation matrimoniale a un impact majeur sur la survie.
L'explication tient probablement à un mode de vie (alimentation, pratique de l'exercice) plus sain chez les couples que chez les personnes vivant seules.
Des résultats qui suggèrent de développer plus de soutien social et de surveillance médicale pour les personnes d'âge mûr qui vivent seules.
Source: Annals of Behavioral Medicine January 2013 DOI 10.1007/s12160-012-9457-3 Consistency and timing of marital transitions and survival during midlife: the role of personality and health risk behaviors (Visuel © Yuri Arcurs - Fotolia.com)