Paradoxe temporel

La SNES a en son temps accueilli nombre de RPG, genre particulièrement en vogue à l'époque. Et parmi les bons titres quelques noms se sont élevés au milieu de la masse pour devenir mythiques: Chrono Trigger est l'un d'eux. Edité par Square en 1995, ce jeu est dès le début touché par la grâce avec une véritable dream team penchée sur son berceau: Hironobu Sakaguchi et Yuji Horii (respectivement papas de Final Fantasy et Dragon Quest) supervisent le développement, Akira Toriyama (qu'on ne présente plus!) s'occupe du character design, et Nobuo Uematsu (compositeur pour Final Fantasy) vient filer un coup de main pour la bande son. On a donc déjà une ossature plus que solide avec une histoire incroyable qui fait voyager le groupe de sept héros à travers le temps, des graphismes fins et colorés, et une BO magistrale. Mais ajoutez à ça un système de combat au tour par tour actif dans lequel chaque personnage se gère indépendemment des autres et qui permet également des attaques combinées, et surtout un système de fins multiples assez étonnant (on peut aller affronter le boss de fin à plusieurs moments, et par exemple le combattre avant ou après le véritable instant T du scénario, engendrant ainsi des fins différents) et vous obtiendrez un jeu aux qualités intemporelles. Complètement culte, ce n'est pas pour rien si Chrono Trigger apparaît encore régulièrement dans différents classements des meilleurs jeux de tous les temps. Et même moi qui ne pratique plus le genre RPG depuis bien longtemps maintenant (depuis Final Fantasy VII en fait!) j'en garde encore aujourd'hui un souvenir ému...
Sprites: Chrono Trigger.Background: mix et arrangements de plusieurs décors de Chrono Trigger.
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