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Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs

Publié le 13 janvier 2013 par Gezale
"Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs". Franck Martin est cultivé. Il connaît donc bien cette citation et ne rechigne pas à la prendre à son compte. En assurant à La Dépêche cette semaine qu’il a passé la main à Patrice Yung pour la présidence de la CASE afin de le sortir de l’ombre et de le placer sous les lumières médiatiques, il brode et décrit l’histoire telle qu’il voudrait qu’elle soit racontée. D’ailleurs, dans la même page, Bernard Leroy, maire du Vaudreuil ne cache pas son intention et celle de nombreux autres délégués d’accorder leurs suffrages à Patrice Yung, qu’il ait été candidat à la présidence de la CASE ou pas, ce qui aurait sonné comme un désaveu à l’égard de Franck Martin. Il se trouve que les événements se sont précipités, lundi dans la journée et que le président sortant de la CASE a compris qu’un «pu-putch» se préparait. Sans doute sans l’accord de Patrice Yung mais sans doute pas sans que ce dernier soit au parfum. Pour expliquer son retrait, l’ancien président explique qu’il va pouvoir se consacrer au pôle métropolitain et à son mandat de conseiller régional. Comprendre : le cumul était donc bien un handicap !
Un lecteur assidu de ce blog considère que j’ai été bienveillant dans la plupart des billets postés cette semaine. Il s’étonne de ce qu’il considère comme des propos un peu convenus qu’il s’agisse de mes remarques sur M. Priollaud ou l’élection de Patrice Yung à la présidence en passant par les vœux de Pont-de-l’Arche. Il s’interroge sur la stratégie qui serait la mienne… Quand M. Priollaud écrit des énormités, je le dis, quand il se montre aimable, je ne peux pas dire qu’il est odieux. Patrice Yung ? Je le connais depuis longtemps. On le jugera sur ses actes. Mais le fait qu’il ait délégué Marc-Antoine Jamet à La Haye-Malherbe et à Poses pour représenter la CASE lors des cérémonies de vœux était tout simplement impensable il y a deux semaines ! Quant à Richard Jacquet, il assume très bien la vision ancienne de Paulette Lecureux, véritable précurseur en matière d’intercommunalité. Elle a regardé loin et vu clair.

Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs

Claude Cornu, excellent pédagogue, commente l'expo. (photo JCH

La visite du président François Hollande sur le territoire de la CASE a rendu certains élus heureux mais pas seulement. Tous les habitants qui se sont déplacés pour le voir ou lui serrer la main à Val-de-Reuil, Louviers et Gaillon retiennent l’image d’un homme direct, simple, sympathique, abordable. Mon ami Blanc, de Louviers, m’a ainsi raconté comment le président de la République avait embrassé ses trois enfants devant le musée, et comment il lui était malheureusement impossible de récupérer la photo de Paris-Normandie à la une de lundi. Si un photographe avisé ayant pris la scène lit ces lignes, qu’il m’adresse un commentaire et me donne quelques renseignements pour le joindre. Il fera des heureux.
J’ai délivré quelques points Godwin à un commentateur à bout d’arguments. Il a ressorti à mauvais escient les souvenirs fâcheux du nazisme et du communisme qu’il conviendrait, toutefois, de ne pas placer sur le même plan. Certes Hitler et Staline ont causé des millions de morts mais pas par la même voie ce qu’historiens et philosophes n’ont pas fini de débattre. Qu’est-ce qu’un point Godwin ? Je lis sur Wikipédia : « La loi de Godwin provient d'un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usenet, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin. Par extension, du fait de la polysémie du mot « point », des « points Godwin » sont parfois attribués à l'unité. Cependant Godwin n’est pas le créateur du concept qu’il a popularisé sur Internet, puisqu’en rhétorique l’existence de la pseudo-locution latine reductio ad Hitlerum est attestée depuis les années 1950, laquelle formule est une spécialisation (associée à un néologisme fantaisiste) de l’argumentum ad hominem et surtout de l’argumentum ad personam, déjà décrits et attestés depuis plus longtemps encore. »

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