Underemployed // Saison 1. 12 épisodes.
BILAN
L'an dernier, MTV tentait I Just Want My Pants Back, une première ébauche assez médiocre mais par moment très réussie de l'entrée dans l'âge adulte. MTV persiste
donc et tente avec Underemployed de nous proposer une nouvelle série. Malheureusement elle n'aura pas connue le succès mais peu importe, durant ces douze épisodes, j'ai passé un
excellent moment en la compagnie de ces divers personnages aux parcours atypiques. Je ne m'attendais pas vraiment à être aussi séduit par le casting de la série, mais aussi par ses histoires.
Disons que j'avais peur de voir les mêmes choses encore et encore. Le thème d'entrée d'Underemployed est déjà éculé dans bon nombre de films indépendants américains, et je peux comprendre que New
York peut rendre certaines personnes hermétiques dans le sens où beaucoup de séries parlant de réussite et d'entrée dans l'âge adulte s'y déroule. Mais pourquoi pas. Après tout, New York a
toujours représenté cette forme de rêve américain. Peu importe, il y a plusieurs de cela maintenant je vous avais parlé du premier épisode de Underemployed, en des termes plutôt élogieux.
Je ne vais pas changer de discours une fois les douze épisodes engloutis. Je me suis mis à apprécier les personnages et leurs petites histoires, aussi cul cul la praline peuvent elles être
parfois. J'ai notamment adoré Daphne. Mes ambitions dans le monde de la communication se rapprochant plutôt bien de ce à quoi j'aspire. D'ailleurs, Sarah Habel, pas forcément
l'actrice la plus nuancée du casting, ne s'en sort pas trop mal. Si la première partie de la saison lui laissé la part belle (notamment quand il s'agissait de parler de sa relation avec son
patron), j'ai trouvé d'autant plus amusant la suite, où l'on commence à voir la jeune femme prendre confiance en elle. Elle va enfin pouvoir se donner les moyens de sa réussite, tout cela en
travaillant dur bien évidemment. J'avais pu découvrir la jeune fille il y a quelques temps de cela maintenant dans le très mauvais L'effet Papillon 3 (bien que meilleur que le
second volet). Elle ne m'avait pas éblouie, mais je me suis souvenir de son minois lorsque j'avais lancé le premier épisode d'Underemployed.
Car finalement, Sophia est un personnage qui se pose énormément de questions, un peu comme tous les autres c'est certain, mais je trouve que c'est elle qui s'en pose le plus. L'un des meilleurs moments reste surement celui où elle réussie enfin ce dont elle avait envie : publier son livre. Alors que deux épisodes auparavant son ordinateur était mort (alors ça aussi, j'ai ri, désolé pour Sophia). Miles voulait devenir model pour Calvin Klein dans le premier épisode et il va bien évidemment avoir du mal à le devenir. J'ai trouvé son parcours assez médiocre tout au long de la saison et pourtant j'aime bien ce personnage. Je le trouve très agréable. Diego Gonzalez Boneta, que j'avais découvert dans Pretty Little Liars ou encore 90210 s'en sort bien mieux dans cette série que dans les deux autres. Pourquoi ? Surement grâce à un scénario bien plus intéressant et surtout, qui s'intéresse réellement à son personnage. Le clin d'oeil final de la saison (il croise enfin Calvin Klein) était amusant même s'il n'aura malheureusement pas de suite.
Lou n'a jamais fait ce qu'il voulait faire. Il se retrouve à travailler dans la société de son père et à la fin de la saison il se fait même volé sa place par une jeune blonde. Le pauvre. J'ai cependant trouvé son aventure assez intéressante dans le sens où cela arrive à quelques adolescents que d'être plongés dans le même monde que celui de leur père car ils ont des obligations familiales. Lou va tenter de bousculer les choses dans l'entreprise, tenter de convaincre son père qu'il est un bon élément (en apparence avec succès) et aussi imposer ses idées tout en ne voulant pas nécessairement de faveur. Rapidement les choses commencent à prendre pour lui, jusqu'au point de chute. En tout cas, j'ai trouvé ce personnage assez réaliste et ressemblait un peu à moi. C'est fou mais j'ai l'impression par moment que Underemployed est un miroir de moi même, que dans chacun des personnages il y a une partie de moi. Cela fait finalement presque peur. Mais Lou n'est pas le meilleur personnage malheureusement.
Et enfin Raviva qui est pour moi celle qui aura le moins évolué durant cette saison. Je ne me suis jamais identifié au personnage et je n'ai pas réussi à comprendre réellement ce que Underemployed voulait faire d'elle. Ses intrigues, couplées à celle des autres personnages parviennent cependant à devenir parfois efficaces mais Inbar Lavi, l'actrice incarnant ce personnage n'est clairement pas ce que j'ai pu voir dans mieux dans cette série. Au final, au termes de douze épisodes je peux dire que je suis tombé sous le charme d'une petite série qui ne s'est pas pris la tête et qui a voulu nous raconter les aventures de l'entrée dans la vie adulte. Les décors new-yorkais sont magiques car ils ne nous emmènent pas dans le New York touristique. J'ai toujours préféré voir ce New York underground dans les séries, le New York moderne ne somme, et un peu éloigné des dorures que l'on peut voir dans Gossip Girl par exemple.
Note : 7/10. En bref, une série séduisante qui petit à petit sera parvenue
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 02 juin à 21:39
Très bien tout ça, mais la série se déroule à Chicago...
posté le 15 juillet à 04:20
"le new-york underground" oui sauf que la série se déroule à Chicago...