Magazine Humeur

La dévaluation monétaire!!!

Par Basicinstinct82

 Pour avoir trouvé élucubrant à bien des seuils de confluence théoricodoctrinales,  la dévaluation monétaire, notamment en terme de compétitivité, de la fluidité des échanges, sur fonds, soit de déficit de la balance commerciale, de sorte à conforter en amont l’exportation, à condition que la demande satisfasse l’offre de production en aval et que l’importation de biens d’équipements soit constante, soit d’une perspective de croissance pour les pays pauvres ou de relance économique globale pour les pays en récession, concomitamment à l’usage qui en est fait et constaté la défiance technique découlant de la prévision de l’accroissement de la masse monétaire, proportionnellement à la richesse, je trouve que j’en viens aisément à tabler, sur une des brèches d’effraction, ouverte au processus de stabilisation économico-financière, ainsi qu’à l’observance des créneaux d’anticipation réelle, sur les véritables leviers, qui attestent ou non, et en fonction des situations économiques, le recours à la dévaluation monétaire.

  Sur ce, la dévaluation monétaire, peut procéder de situations, souvent spécifiques à une zone monétaire, ou tout pays utilisant, une monnaie locale, selon qu’elle émane d’un souci de compétitivité et d’incitation à l’investissement, à l’image d’une des conclusions du rapport Gallois, en France, qui préconise la dévaluation de l’Euro pour palier au déficit de compétitivité, freiner la délocalisation et aligner le coût des produits Européens sur ceux Asiatiques et Américains, sur le marché international, ou bien tout simplement, selon que la dévaluation monétaire, procède, d’un souci constant d’aligner la masse monétaire, sur les réserves de changes, par extension sur la richesse réelle, en imaginant à terme, éclore, une marge de compétitivité certaine, quand le socle de la production est constituée, incertaine quand l’économie locale, repose pour une large part sur l’importation, même si, à l’évidence,  l’importation est porteur de plus-vues conséquentes, puis que, avec ce schéma, l’investissement à long terme, se trouvera à la traîne,  l’importation de biens d’équipement industriels saccadée et la réserve des changes réquisitionnée à des fins uniques d’importation des produits de premières nécessités, en référence à une situation et un usage propres, à l’économie Guinéenne, lesquels, requièrent particulièrement mon attention, parce que , présidant, la volonté d’y consacrer, une approche dévolue aux fluctuations des agrégats monétaires, leur impact sur la production, le comportement des agents économiques, l’orientation du marché local, ainsi que la nature même des choix économiques opérés, puis qu’on en arrive à un seuil de contingence et d’imbrication, tellement pourvues, en résolutions épisodiques, en contradictions doctrinales, en thèses analytiques, en théories monétaires et en substrats explicatifs de la déchéance économique de certains états, qu’il devient prémonitoire, de s’en faire, une illustration, l’exégète de ses manifestations cycliques quand la valeur d’une monnaie a tendance à constituer un obstacle à sa compétitivité, et son emprise sur l’emballement de l’indice du prix à la consommation, quand la dévaluation cautionne l’inflation liée à la demande, puis qu’à force, ça peut étouffer, les secteurs porteurs de croissance.

Dévaluer pour aligner, la masse monétaire sur la richesse réelle:

Vue la situation économique de la Guinée, doublée des caractéristiques de sa courbe d’évolution monétaire, il devient à portée de mains, autant que faire se pourra, de décrire la dépréciation de la monnaie locale, de sa mise en circulation à parité fixe avec le CFA, en 1985, au niveau actuel de l’inflation, soit entre 10 à 15%, de sorte à en déduire, le rythme d’accroissement de la richesse nationale, le taux de bancarisation, l’épargne des ménages et son impact sur l’œuvre de stabilisation macroéconomique.

 Ceci dit, on en vient à conclure, aussi facilement, que les données s’y prêtent, tel un effet en chaîne et une relation causale, que la dévaluation récurrente du GNF, est intervenue, à chaque fois qu’il y’a eu des difficultés, à satisfaire, le service annuel de la dette, disposer à suffisance de réserves de change pour faire face à l’importation, assurer l’allocation en confortant le solde budgétaire, ainsi de suite, j’en passe, puis qu’à supposer, que la masse monétaire à une période donnée de la Guinée, soit la grandeur A, en partant bien évidemment, de  l’hypothèse qu’elle soit constante et que les revenus antérieurs en devises, issus des exportations de matières premières demeurent au même niveau, où baissent, constat émanant du déficit de la balance des paiements, pendant que les prix des importations équivalentes croissent par la hausse du coût des importations, et que la réserve en dollars, étalon monétaire soit la grandeur B, stagnante quand les cours de l’exportation demeurent au même niveau, que l’assistance extérieure est zélée et qu’il y’a peu de valeurs ajoutées nationales ou baisse, quand il est en chute, telle que décrite, plus haut, il est souvent fait recours, par certains pays comme la Guinée, à la dévaluation monétaire, en ce sens où, elle permet de créer, un équilibre entre la masse monétaire et la réserve des échanges, comme suit:

A chaque fois que A se déprécie à travers le taux de change hebdomadaire, qui établit la parité convertible entre les devises étrangères et la monnaie locale, par rapport au dollar, dont est constituée B, il se produit un phénomène de compression sur A, pendant que la logique avenante à terme est de réduire la différence, en tentant de créer, un équilibre entre A et B, afin que l’inflation soit contenue.

Ainsi, intervint la dévaluation, car, au lieu, d’agir sur la production nationale, notamment par exemple, sur les produits vivriers, ne serait-ce que par le biais des secteurs d’activité traditionnelle, pour réduire l’importation au strict minimum, certains économistes procèdent à la dévaluation, comme concours de circonstance, car, supposons que B qui représente la réserve des changes, exprimée en dollars, baisse de 15%, normalement, il s’en suit, une baisse simultanée de B, qui représente la masse monétaire équivalente, exprimée en monnaie locale, de 15 %, si l’on veut conserver une parité constante, pendant qu’à l’opposé, une dévaluation du taux équivalent de A, peut permettre d’engranger, la marge antérieure, en gonflant la masse monétaire en circulation, soit à titre d’exemple, B=500 et que 15% de B=75, 15% déduit de B, il reste 425, pendant que A=5000 et que 15% de A=750, ce qui fait que quand B baisse de 15%, en quantité, une perte de valeur équivalente de 15% de A, est requise, bien que l’accroissement de A en masse, qui en résulte, permet d’obtenir, le même rapport d’équivalence.

En d’autres termes et selon mon exemple, l’accroissement simultané de A et B est requis, pour que la création de la richesse soit constatée, si bien que l’exportation, tire B vers, l’avant et que B indexe, le niveau d’augmentation de A.



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Basicinstinct82 190 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte