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Critique Ciné : Tous les Espoirs sont Permis, même toutes les blagues...

Publié le 14 janvier 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Tous les Espoirs sont Permis // De David Frankel. Avec Meryl Streep, Tommy Lee Jones et Steve Carrell.


Malgré le côté très basique et ras les pâquerettes de Tous les Espoirs sont Permis, il ressort de ce film quelque chose de tellement fun et au fond adorable que l'on ne voit pas le temps passer. Meryl Streep et Tommy Lee Jones confiant leurs fantasmes sexuels à Steve Carrell, parlant de fellation et de missionnaire comme l'on commande un café chez Starbucks offre son lot de moments particulièrement cocasses. Surtout quand les quelques petits travaux pratiques que le thérapeute pour pimenter leur vie de couple offre son lot de séquences assez funs. Malgré tout, je n'ai pas trouvé le film aussi équilibré qu'il aurait du l'être. L'évolution est parfois un peu trop statique et ce malgré les décors de cette petite ville portuaire que j'ai beaucoup aimé. David Frankel, le réalisateur de Le Diable s'Habille en Prada s'offre donc un scénario d'un côté assez riche en bons moments. Surtout pour Tommy Lee Jones, brillant en homme grognon et radin qui n'arrive pas à parler de ses ébats sexuels sans râler.
Kay et Arnold forment un couple fidèle depuis de longues années, mais Kay rêve de pimenter un peu leur vie et de resserrer les liens avec son mari. Lorsqu’elle entend parler d’un thérapeute spécialisé dans les problèmes conjugaux qui exerce dans la ville de Great Hope Springs, elle fait tout pour persuader son mari de prendre l’avion pour une semaine intense de thérapie de couple… Tout recommencer n’est pas évident, mais c’est loin d’être triste !
Le scénario de Tous les Espoirs sont Permis est plutôt correct dans son ensemble. Je n'ai rien à redire. Il y a de bons moments de comédie d'un côté, notamment vis à vis de la tendresse que cette comédie offre et d'un autre côté il y a des jolies petits épisodes attachants. Cette comédie romantique débute pourtant de façon assez niannian et énervante. On ne se laisse pas tout de suite avoir par une Meryl Streep en vraie mémère. Il y a des moments où j'avais envie de la secouer pour lui demander si elle va bien. L'actrice manquait de nuance et pourtant, elle avait incarné l'un de ses meilleurs rôles devant la caméra du même réalisateur dans Le Diable S'Habille en Prada. Pendant ce temps, on tente de se satisfaire des quelques blagues potaches de Tommy Lee Jones dont le style acerbe fonctionne parfaitement. Mais Tous les Espoirs sont Permis parvient petit à petit à emporter son spectateur vers quelque chose de différent et de tout de suite plus intéressant.
L'arrivée dans cette petite ville au fin fond du Maine parvient alors à changer tout d'un coup l'ambiance du film et à nous offrir ce que l'on attendait. Peut être justement que c'est quelque chose que l'on attendait un peu trop. Le clin d'oeil reste tout de même au Dîner de Cons (dont Tous les Espoirs sont Permis diffuse quelques images). Je rappellerais bien le fait que Steve Carrell a joué le rôle de Jacques Villeret dans un remake américain. Et quel pied que de se marrer autant avec ces deux acteurs dans une salle de cinéma. Le style du réalisateur, parfois un peu trop lancinant est pourtant quelque chose qui aide le film. Cela permet de soutenir un peu plus le côté mièvre de ce film. Tous les Espoirs sont Permis est donc plutôt correct dans son ensemble même si j'en attendais un peu plus. J'ai pu cependant rire quelques fois grâce à de bons moments. Mais ce qui est certain c'est qu'ils auraient tous pu en faire quelque chose de bien plus mémorable.
Note : 6/10. En bref, une agréable petite comédie romantique qui devient au fur et à mesure attachante et mignonne comme tout.


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