Le Mercedes-Benz GLK 350 n’est commercialisé chez nous que depuis 2010. Quand le constructeur germanique l’a mis sur le marché, on a reproché la piètre qualité des matériaux utilisés dans l’habitacle. Et enfin, en 2013, malgré son prix relativement bas de 44 900 $, on a vraiment l’impression de rouler dans un véhicule qui fait dans les 60 000 $. Exit les plastiques durs, et bienvenue aux matériaux de qualité et aux appliques de bois et d’aluminium. Les dimensions, cependant, n’ont pas changé.
Mécanique
Le GLK propose désormais deux modèles : le GLK 250 et le GLK 350. Le premier, qui devrait être commercialisé à l’automne, reçoit un moteur BlueTEC à 4 cylindres biturbo Diesel à double arbre à cames en tête de 2,1 litres qui développe une puissance de 190 chevaux à 4 200 tours par minute. Si cette puissance peut sembler limite, il est intéressant de noter que le 4-cylindres du GLK 250 produit un couple de 369 livres-pieds entre 1 600 et 1 800 tours, ce qui correspond à presque 100 livres-pieds de plus que le V6 de 3,5 litres du GLK 350.
Et pendant qu’on en parle, le GLK 350 reçoit un V6 de 3,5 litres à double arbre à cames en tête et à injection directe de carburant dont la puissance est de 302 chevaux à 6 500 tours par minute. Son couple, lui, se chiffre à 273 livres-pieds entre 3 500 et 5 250 tours. Dans les deux cas, Mercedes-Benz utilise une boîte de vitesses automatique à 7 rapports avec mode manuel et leviers de sélection au volant.
Comportement
La suspension du GLK 350 a été revue pour un peu plus de rigidité. Le véhicule utilise maintenant une direction électrique qui n’offre pas vraiment une meilleure rétroaction que l’ancienne direction hydraulique. L’expérience de conduite est sous le signe de la qualité, du silence et de la solidité.
En matière de consommation de carburant, le GLK a connu des améliorations par rapport à l’an dernier. Outre l’injection directe de carburant et la direction électrique, le GLK 350 profite désormais de la technologie d’arrêt-démarrage, ce qui lui permet d’afficher une consommation de carburant entre 9,7 et 12,3 litres aux 100 kilomètres, et ce, avec la transmission intégrale.
Le Mercedes-Benz GLK 350 offre aussi la détection des angles morts et des changements de voie. Ce dernier, toutefois, est considéré comme le plus intrusif sur le marché. À revoir, à notre avis ! On trouve également un régulateur de vitesse adaptatif qui, lui, étonne par son efficacité. Et dans les faits, toutes les commandes sont très bien placées et très ergonomiques. Le GLK peut aussi se stationner tout seul. Pour ce qui est du reste, c’est bien équipé.
Conclusion
Le Mercedes-Benz GLK 2013 a reçu des améliorations certaines. On n’a qu’à penser à la direction électrique, à l’injection directe de carburant et à la technologie d’arrêt-démarrage. Et malgré 34 chevaux supplémentaires, il est encore plus économique que l’an dernier. Et nous pourrons bientôt profiter du moteur BlueTEC biturbo Diesel de 2.1 litres et de son couple de 369 livres-pieds.