Il ne faut pas, comme certains philosophes l'enseignent, considérer que les désirs sont contraires à notre bonheur. Ils sont pour nous des dispensateurs de vie et nous pouvons mesurer la
valeur vitale d'un individu, sa vigueur, à la force de ses désirs.
Il est donc sain de désirer avec ardeur, mais en même temps avec intelligence et réflexion. Quand nous aurons reconnu qu'ils sont raisonnables et bien réfléchis, donnons à nos désirs toute la
force dont nous disposons, accompagnons-les même d'enthousiasme.
Il faut pourtant nous mettre en garde contre une sorte de désirs dont la force pourrait se retourner contre nous. Ce sont ceux dont la réalisation comporterait un tort, un dommage au préjudice
d'autrui. Ce tort, ce préjudice, c'est contre nous-même qu'il développerait ses conséquences.
Toujours se poser la question : si mon désir se réalise cela me permettra d’être comment, quoi, qui… ?
Si vous avez une réponse à cette question c’est que le désir est important pour vous et surement très juste.
Découvrez pourquoi un désir ne se réalise pas et comment faire pour qu'il se réalise avec certitude : le désir est le commencement de sa réalisation. Nous avons tous eu des désirs qui n'ont pas
abouti. Cela vient de ce que nous ne leur avions pas infusé assez de vie, assez de force ; nous ne les avons ensuite pas assez suivis, assez nourris. Ou aussi par peur qu’est ce qui se passerai
si nos désirs se réalisaient ?
Pour qu'un désir se réalise avec certitude, nous devons lui donner l'élan nécessaire. Il faut aussi persévérer fermement dans ce désir, ne pas le perdre de vue.
Une condition essentielle pour la réalisation d'un désir, c'est d'avoir la foi. Croyons fermement à la réalisation et agissons en conséquence et l'accomplissement se fera.
Si nous y réfléchissons bien, c'est le désir qui est le ressort du progrès. Si la plupart de nos désirs sont mala¬difs et meurent tôt, c'est qu'ils ont aussi leurs microbes dont le principal est
le doute. "Je désirerais bien ceci, cela", entend-on souvent, mais… Ce "mais", ce condi¬tionnel, voilà le microbe.
Eh morbleu, laissons ce "mais" de côté, mettons notre désir à présent et ajoutons une affirmation : "Je désire ceci et je l'aurai".
Combattre ce doute, c'est diminuer la force des soucis et des craintes. En le faisant, notre esprit obéira à nos suggestions immédiatement et de fortes ondes spirituelles nous procureront ce que
nous désirons. Peu nous importe comment.
Osons faire que nos désirs deviennent notre réalité.
Dominique Georges
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