(Agence Science-Presse)
Parmi les sociétés où les citoyens peuvent s’estimer «sous surveillance»: la Chine, la Russie… et les États-Unis. C’est ce qui se dégage du dernier rapport annuel de deux groupes (un Britannique et un Américain) voués à la défense de la vie privée. À l’échelle planétaire, conclut Privacy International et l’Electronic Privacy Information Center, on constate par rapport à 2006 un accroissement des technologies de surveillance et un recul des garde-fous censés protéger notre intimité, mais c’est la première fois que les États-Unis se retrouvent en queue de peloton. Le pays de George W. Bush a perdu des points avec l’entrée en vigueur d’une loi qui autorise l’écoute sans mandat d’appels téléphoniques internationaux et des courriels. La Grande-Bretagne se retrouve aussi au bas de l’échelle en raison de son réseau de caméras de surveillance —le plus gros réseau du genre au monde.