La flamme olympique, c'est un peu comme la caravane du Tour de France. Une vitrine pour les sponsors, comme caca-cola. Chacun d'entre eux a choisi une poignée des 80 porteurs, vous le saviez ? Son parcours chaque année plus long permet à ces grandes marques d'être bien visibles.
La flamme ? un bandeau de publicité.
Qui cette année serait accompagnée par des légions de flics, à pied, à cheval, à VTT...
Clarté de la flamme, et opacité de la sélection des sites olympiques.
Pendant ce temps-là, bien à l'abri des regards, des hommes non choisis démocratiquement, dont la fortune dépasse l'imagination, des hommes de l'ombre, sirotent sans doute des cocktails - sans caca-cola - dans un lieu paisible.
Les hommes du CIO dont mon compatriote Killy, montagnard comme moi et solidaire des Tibétains, a dit en substance que lors de leur choix de la Chine pour 2012, il devaient être "assis sur leur Charte olympique".
Je suis sûre qu'il ne neige pas, chez eux.
(image Reuters)