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Critiques Séries : Arrow. Saison 1. Episode 10. Burned.

Publié le 17 janvier 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Arrow // Saison 1. Episode 10. Burned.


Afin de justifier la pause de la série, la défaite d'Arrow face au Dark Archer lui avait fait perdre confiance en lui. Il a donc disparu pendant six semaines avant d'être forcé à remettre le couvert avec l'apparition d'un pyromane. L'épisode tente de remettre le téléspectateur dans le bain, de même que son héros : Oliver Queen. Ce dernier n'était plus au mieux de sa forme mais il va se rendre compte que finalement, c'est ce pour quoi il est destiné. Arrow s'en amuse toujours aussi bien et nous offre quelques bons moments tout en poursuivant les quelques intrigues de la famille Queen. J'aime bien les échanges entre Thea et Oliver. Le frère et la soeur ont une relation assez intéressante qui se construit au fur et à mesure des épisodes. La série ne semble donc pas vouloir prendre le téléspectateur de court et prend son temps. Thea tente de faire en sorte que sa mère reprenne du poil de la bête alors que depuis la disparition de Walter, elle ne fait plus rien. Un peu comme Oliver. Tout le monde a été victime d'une grippe durant les fêtes de Noël ou d'une crise de foi ? Qui sait. Il était temps de remettre les personnages sur pied. Même si le méchant de la semaine n'est pas ce qu'il y a de plus inspiré, Arrow n'exploite pas de subterfuges.
Car le problème de certains épisodes d'Arrow c'est qu'au fond on perd cette originalité derrière des gadgets alors qu'Arrow n'est pas Batman et qu'il ne combat pas forcément les méchants avec des tonnes d'effets de style. Il préfère utiliser sa force, son courage, sa précision à l'arc et au combat. D'ailleurs, on retrouve Arrow dans une situation assez intéressante une fois de plus avec Diggle. Ce dernier continue d'aider son poulain à aller mieux. Certes, Diggle ne sert pas à grand chose cette semaine mais il apporte suffisamment de choses pour que l'on croit au récit que l'on a sous les yeux. Les vrais coups de mou viennent de la partie plus flashbacks de l'épisode. Je n'ai jamais été très intéressé par les retours en arrières qui ne servent pas le récit cette fois. Alors qu'au début de la saison ils permettaient de nous faire comprendre pourquoi nous en sommes là, maintenant ce n'est plus nécessaire (tout du moins pour le moment). Je trouve donc que les choses vont beaucoup trop vite et que l'on utilise les flashbacks uniquement en guise d'artifice pour éviter de nous ennuyer devant les épisodes.

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Car le cas de la semaine n'était pas ce qu'il y avait de plus palpitant non plus. Il faut donc aller chercher la partie la plus psychologique de la série et la sortie de route (enfin) de la charmante Laurel. Depuis le début de la saison elle ne servait pas à grand chose et pourtant il s'agit d'un personnage important de la série. Preuve en est, elle nous sert une bien jolie compilation. Finalement, ce nouvel épisode d'Arrow tente de reprendre les choses de manière simpliste sans trop en faire. Ce qui montre un côté feignant chez les scénaristes. Mais je suis certain que ce coup de mou sera très vite rattrapé durant le prochain épisode. Surtout que la relation entre Laurel et Tommy, ne servant à rien, ou encore les flashbacks ne devraient pas être remis sur le devant de la scène. Reste alors en guise d'amuse bouche le fait que le père de Laurel l'espionne dans son dos afin de savoir quand elle entrera à nouveau en contact avec Arrow et pouvoir l'arrêter en bonne et dûe forme bien évidemment. Arrow reste une série agréable d'un côté, divertissante de l'autre, mais cet épisode n'était clairement pas ce que j'attendais pour un retour après plusieurs semaines d'absence.
Note : 4.5/10. En bref, décevant.


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