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N’oublie pas tes petits souliers, on va à Berlin

Par Ecribouille @Ecribouille

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Puisque ce qui est intéressant n’intéresse personne, je vais vous raconter quelque chose de particulièrement inintéressant : mes vacances à Berlin. Enfin, vacances, 5 jours à Berlin, en hiver. C’est presque une bonne idée ! Non, en fait c’était génial mais la prochaine fois rappelez moi de prendre des congés pour me remettre de mes congés ! Le retour fut particulièrement difficile surtout lorsque je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas de saucisse au curry à Paris.
Jour de départ. À Paris, il faisait beau. Il faisait même plutôt doux et le soleil à travers la verrière du terminal de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle était particulièrement agréable. Un peu anxieuse de prendre l’avion seule pour la première fois, j’étais toute sage avec mon petit livre, ma carte d’embarquement et mon sac à dos aux dimensions réglementaires. Mes amis arrivent sur place environ 1 heure avant moi et je les retrouve. Le vol est court, et cette impression est accentue par le très appétissant en-cas Air France : petite salade de pastèque, toast de jambon cru sur du fromage, macaron, chocolats, fondant au chocolat. J’étais plutôt gâtée. L’heure et demi de vol me parut durer à peine 20 minutes et l’arrivée à l’aéroport de Tegel à Berlin ne fut pas de tout repos. Piste mouillée, froid glacial et lieux inconnus dans une langue que j’ai trop peu pratiquée… Ah oui, on est à Berlin, ah bon, tu es sûre ?
air-bnb-ecribouille_02Pour l’hébergement, ce fut le moment de tester le tourisme 2.0 comme disent les autres. Passés par la plateforme Airbnb, cette solution nous a naturellement parue la plus rentable et la plus confortable pour passer ces quelques jours en Prusse de l’Est.
Je veux vivre à Berlin : les appartements sont immenses, les volumes volumineux, les tarifs de l’immobilier sont plus que raisonnables, les transports en commun coûtent le petit doigt… Il fait bon vivre chez vous !
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Mais s’il fait bon vivre, il ne faut pas oublier qu’il fait souvent nuit. Bien que l’heure berlinoise soit la même qu’à Paris, nous somme tout de même 1 000 Km à l’Est et j’ai réellement ressenti un décalage horaire. Les deux premières journées ont été celles de l’adaptation car ce n’est pas évident d’adopter un rythme où il fait nuit noire à 16h30. C’est à ce moment que j’ai compris à quelle point Paris (ou la France dans sa globalité) était la ville des lumières. Berlin, c’est la capitale où je dois faire demi-tour pour me remettre sous le lampadaire afin de lire un plan, et où même les monuments sont à peine éclairés. En plus de cela, étant donné que la ville est tout de même très étendue, j’ai régulièrement eu quelques doutes en me demandant si je ne m’étais pas perdue car les rues étaient beaucoup trop calmes à mon goût.

Bien qu’il y ait des zones très animées, la plupart des très bons coins à visiter ou des bons restaurants sont situés au milieu de quartiers résidentiels. C’est une chose dont on a peu l’habitude lorsqu’on habite un pays où tous les commerces sont rassemblés dans une zone particulière au point où tu es obligé de prendre ta voiture pour faire tes courses alimentaires à 10 Km de là.  

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Mais ils ont tout de même des zones commerciales les Allemands ! Il y a bien entendu le célèbre KaDeWe (Kaufhaus des Westens) dans lequel j’ai déjeuné mais où je n’ai pas acheté de sac à main Chanel. Pour les curieux, il y a aussi le quartier de Kreuzberg où s’enchaînent les petites boutiques dont le Voo Store qui est un concept store à la manière de Merci et Colette.
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© nul-en-photo.com

Mais si tu as de bonnes chaussures, je te conseille également de passer faire un tour au marché au puces de Mauerpark dont j’ai déjà parlé. En revanche, le coup des chaussures ce n’est pas seulement pour introduire une petite blague, mais c’est aussi pour t’informer qu’il y a beaucoup de passages un peu boueux. D’ailleurs, cette promenade m’avait tellement épuisée que j’ai du escalader un mur plus haut que moi.

Non je mens, il a fallu me porter pour que je réussisse à m’asseoir.

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© nul-en-photo.com

Mais après l’effort, le réconfort avec les célèbre Curry Wurst. Honnêtement, ce n’est pas exceptionnel mais ce n’est pas mauvais non plus et cela se mange bien. J’ai alors découvert que les Allemands mangeaient énormément sur le pouce d’où la grande quantité de street food store, que je regrette de ne pas avoir assez testé. Grande fane de Vendr TV, cette chaîne Youtube qui teste les restaurants ambulants, c’est pour moi une grande frustration. Comme dirait ce cher Homer Simpsons : « manger ? ».

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Enfin, puisque j’étais là pour ça, j’ai bien joué à la touriste en me promenant avec un appareil photo qui m’embêtait avec les réglages à cause des changements de luminosité ambiante à longueur de temps. Quelques visites (mais pas assez) ont été effectuées : Brandenburger Tor, Reichstag, Musée Helmut Newton de la photographie, Galerie Nationale de Berlin… Toutes ces choses que je n’ai pas pris le temps de photographier car cela me fait généralement royalement suer de photographier des monuments et l’intérieur des musées. Je préfère regarder.
Je ferai tout de même un billet à part pour la Est Side Gallery, ce morceau de mur de Berlin servant aujourd’hui de galerie de street art à ciel ouvert.

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© nul-en-photo.com

Et regarder, c’est un passe-temps dont je ne me lasse pas. Dans les rues, les bâtiments multicolores s’enchaînent. Certains sont neufs et rénovés arborant une façade travaillée, d’autres sont quasiment à l’abandon ou totalement en ruine. Ces contrastes se juxtaposent pour donner une ambiance de réchauffé pour une ville qui n’a certainement pas envie de se limiter à quelques archétypes architecturaux. 

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Tout de même, je reste sur ma faim. Et je ne dis pas cela uniquement pour les Curry Wurst, mais j’ai loupé énormément de choses.
Quand est-ce qu’on y retourne ?


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