Propos du père François du 12 janvier 2013

Samedi 12 janvier 2013

Propos du père François

Voici venue la période des vœux, celle de la réception que la maire offre à nos frais, à ceux qui ont su ne point lui déplaire.

Vous ne vous étonnerez donc pas que je n’y soie pas convié, moi qui m’acharne, depuis des années à peindre le véritable portrait de notre premier magistrat, à la « déshabiller » pour montrer que derrière les airs aimables (et un peu ridicules) qu’elle se donne, se cache en vérité une personne médiocre, méchante, rancunière, extrêmement ambitieuse et âpre, qui, derrière les beaux mots (usés) dont elle se gargarise, ne pense, en réalité qu’à sa carrière (et à celle de son concubin) et à ses indemnités, qu’elle a su majorer d’une manière conséquente.

Ce doit être cela qu’elle appelle la « prospérité partagée ». 1)

Je suis à présent un simple citoyen et n’ai donc pas de véritable titre à m’approcher de la sainte table.

Cependant, même lorsque j’étais responsable du conseil de quartier centre, j’étais savamment ignoré alors que tous mes homologues faisaient ripaille. 2)

C’est qu’elle est méthodique, la maire’ Valls.

Si vous n’êtes pas dans ses petits papiers, elle est experte dans l’art de vous faire disparaître socialement ; les élus de l’opposition en savent quelque chose, dont vous ne verrez jamais la photo ni le nom nulle part. 3)

Elle régente tout ; rien ne lui échappe ; si vous n’avez pas fait allégeance, vos projets n’ont aucune chance d’aboutir. 4)

Même si elle a renoncé à des slogans aussi grotesques que « avec Corinne Valls, la ville avance », dignes des dictatures de l’Europe orientale 5), son comportement n’a pas changé, et, par exemple, je serais étonné qu’elle foute la paix à l’équipe du Trianon, qui dépend également, heureusement de Noisy-le-Sec. 6)

Me voici loin de mon propos.

Mon cas, modeste Javert, n’a pas grande importance.

Je n’en dirai pas autant de celui de Robert Clément.

Il a été maire de cette commune et Président du Conseil Général du 93.

A ces deux titres, il devrait être l’invité d’honneur de toutes les cérémonies locales.

Ce serait trop beau … 7)

C’est lui qui a mis à la maire Valls le pied à l’étrier, la faisant bombarder maire quand il abandonna le poste en cours de mandat.

Il doit en faire des cauchemars. 8)

Malheureusement, c’est lui aussi qui, à l’échéance normale des élections suivantes *, ayant compris qu’elle ne roulait pas pour le parti qui l’avait propulsée au pouvoir mais tout simplement pour elle-même et pour son concubin, proposa et fit adopter sa rétrogradation à la deuxième place de la municipalité.

Le crime était impardonnable.

C’est alors qu’elle a fort bien joué.

Elle a, AVEC NOTRE SOUTIEN 9), (nous aussi pourrions cauchemarder) formé sa propre liste, COMMUNISTE, s’il vous plaît, avec son propre stand à la fête de l’Huma (la « coco bobo !, alors qu’elle n’était ni l’un ni l’autre), et elle a chassé les communistes de la mairie.

C’était il y a bien longtemps, en 1998 10), je crois, et beaucoup d’eau a coulé depuis lors sous les ponts.

Seuls des hurluberlus dans mon genre n’ont rien oublié.

Je ne suis pas le seul, car la maire Valls n’a jamais pardonné à Robert Clément d’avoir refusé de l’adouber en 1998. 11)

Elle le poursuit, depuis lors, d’une haine implacable, et sa rancœur de catalane (il paraît qu’ils sont tous comme ça dans cette contrée) est intacte.

La haine l’aveugle et elle ne se rend même pas compte que sa conduite envers Robert Clément est « contreproductive » et que la moindre magnanimité contribuerait à améliorer son image, elle qui est, au fil des ans, la plus mal réélue des élus sortants. 12)

Beaucoup de gens ne comprennent pas ce stérile acharnement.

Moi, j’ai mon explication, qui en vaut une autre et que je suis allé chercher dans l’antiquité.

Socrate (c’est faire beaucoup d’honneur à la maire Valls que de le citer à son propos) disait : « nul n’est méchant volontairement ».

Autrement dit (je cite un commentateur) « le bien est la source de toutes nos actions 

Celui qui fait le mal se trompe car il le considère, en son for intérieur, comme un bien.

La faute est donc une erreur et l’erreur d'un manque de connaissance ».

Cela revient à dire, selon moi, que si l’on est méchant, c’est qu’on n’est pas intelligent. -- -- – – –

Cette définition s’applique fort bien à la maire Valls.

Celle-ci, bon stratège, fine tacticienne, toutes qualités qu’elle met au service de ses ambitions médiocres, ne brille en revanche ni par l’humour ni par l’esprit.

Pour voir les limites de son intellect, il n’est que de la lire ou de l’écouter.

Je souhaite à toutes les personnes que je ne verrai pas le jour des vœux, à toutes celles pour lesquelles j’ai la moindre estime, une bonne année 2013.

Salut à tous.

François Le Cornec

PS : N’allez pas croire que Robert Clément soit, si peu que ce soit, à l’origine de ce propos.

Je ne l’ai même pas informé de sa rédaction.

A lui, le souhaite TRES sincèrement, une TRES bonne année.  

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Commentaires de Maurice (avec l’approbation de François)

1) en quelque sorte : tout pour ma gueule, rien pour les autres !

2) pas tous, certains étaient comme toi

3) c'en est à ce demander s'il y a une opposition à Romainville

4) elle et son son cubain !

5)irais-tu jusqu'à dire que c'est un «Kim Il-sung» au féminin ?

6)c'est la communauté d'agglomération Est-ensemble qui gère les cinémas, sauf à Montreuil

7)je ne suis pas sûr qu'il aille aux invitations de not'bon maire, mais cela serait correct qu'elle le fasse !

8) ne pousse pas, il doit y avoir bien longtemps qu'il est passé à autre chose

9)sûrement pas du miens !

10)en 1998, c'est l'année où elle est devenue maire pour les raisons que tu as dis ; son comportement fait penser qu'elle 'est servit du PC comme marche-pieds !

11)en 2001 ; lors des municipale, Robert c'est très vite rendu-compte qu'il avait fait une erreur.

12)c'est trop tard pour que cela lui serve à quelque chose, de l'eau est passé sous le pont et a mit en lumière ses défauts comme le fait de nier d'avoir réclamé l'usine de méthanisation PUIS de reconnaître qu'elle s'est trompé ! Uncoup j'te vois, un coup j'te vois plus !