Nous sommes à 5 jours de la date de la fin du monde des mayas, si tant est qu'on ne se soit pas trompé dans les calculs, et force est de constater que tout le monde est plutôt détendu. Peu de gens y croient.
En effet, pas de météorite tueuse à l'horizon, pas de début d'épidémie d'un nouveau virus ultra mortel. On aurait tort d'être tendu. Mais attention, ce n'est pas pour celà que c'est forcément gagné.
Imaginez le scénario suivant : nous sommes le 21 au soir. Trop content qu'il ne se soit rien passé, 2 soldats russes se bourrent la gueule dans un silo de missiles nucléaires et appuient par inadvertance sur le bouton. Des missiles partent vers un certain nombre de pays, lesquels détectent l'attaque et n'ont pas le choix de répliquer. En quelques minutes des milliers de missiles convergent vers la Russie, qui n'a plus le choix et balance la sauce elle aussi. Partout sur Terre le peuple fait la fête pour fêter la "fin du monde" et n'ont que le temps de voir arriver les missiles avant que les USA, la Russie, l'Europe de l'ouest, et peut-être même la Chine se retrouvent vitrifiés. Dans l'heure qui suit, l'hiver nucléaire commence à recouvrir les pays qui y ont échappé.
C'est évidemment peu probable mais ce n'est pas impossible. A force de trop se persuader que le danger vient de l'espace ou des virus, il ne faudrait pas oublier que l'être humain peut être son pire danger. Dommage pour ceux qui, n'y croyant pas, n'auront pas réalisé leur fantasme avant!
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