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2 informations ont attiré mon attention dernièrement. Premièrement, selon une étude canadienne, il y aurait une corrélation entre le nombre de prix Nobel d'un pays et sa consommation moyenne en chocolat. Ainsi la Suisse arrive en tête à la fois en densité de prix Nobel et en consommation de chocolat. Des pays comme la France et les USA se situent dans la bonne moyenne sur les 2 indicateurs. Les pays les plus faibles en consommation de chocolat, comme la Chine, le Brésil ou la Grèce, arrivent également en queue de peloton pour les prix Nobel. Quelle crédibilité donner à une telle étude ? On peut y voir de la numérologie, on fait dire ce qu'on veut aux chiffres, ou de vrais résultats scientifiques mettant en lumière une vraie relation de cause à effet. Ce qui est certain c'est que cette étude est évoquée par le Pr Jean-Marie Bourre (auteur de "La diététique du cerveau", Ed. Odile Jacob), qui mentionne d'une part que l'étude n'a pas été lancée par hasard puisqu'il y a de grandes suspicions que la consommation de chocolat est très bénéfique pour le cerveau, et d'autre part que le cerveau est le corps le plus gras du corps (après le corps adipeux) mais que cette graisse, au contraire des autres endroits du corps, ne sert pas de réserve d'énergie mais est nécessaire à la structure même du cerveau. Or le chocolat joue semble-t'il un rôle actif dans l'apport de cette graisse. Quoi qu'il en soit, il ne me semble pas idiot de retenir que la consommation de chocolat est très probablement bonne pour le cerveau.
La deuxième étude dont j'ai entendu parler concerne la consommation régulière de pommes qui diminuerait le cholesterol (étude publiée dans le Journal of the academy of nutrition and dietetics, en Floride). L'étude, menée sur 160 femmes ménopausées âgées de 45 à 65 ans (les femmes connaissent souvent une augmentation marquée du cholesterol à la ménopause, en lien avec un ralentissement du métabolisme et une prise de poids). La consommation régulière de pommes aboutit en moyenne en 6 mois à une diminution de 23% du cholesterol LDL (le mauvais cholesterol) et à une augmentation de 4% du cholesterol HDL (le bon cholesterol) de 4%. Les femmes étudiées perdaient aussi en moyenne 1,5 Kg sur les 6 mois. L'étude a été menée avec des pommes séchées pour plus de commodité, mais les chercheurs américains considèrent que les résultats seraient encore meilleurs probablement avec des pommes fraiches car elles contiennent de la pectine, bien connue comme bloqueur de cholesterol. A retenir donc, manger des pommes est très probablement très bon contre le cholesterol, à condition d'enlever la peau car elle est souvent pleine de pesticides.
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