Le 16/02 au BOZAR.
De: Michel Houellebecq.
Mise en scène: Aurore Fattier.
Avec: Jean-Benoît Ugeux, Helena Coppejans, Ascott.
"La Possibilité d’une Île est le combat vital d’un homme moderne contre ses démons existentiels : le déclin moral de la société occidentale, l’amour, le refus de la vieillesse et de la mort. Daniel, comique désabusé, abattu par le cynisme ambiant, renaît à la vie lorsqu’il trouve l’amour. La jeune metteuse en scène Aurore Fattier réussit à condenser le roman-fleuve de Michel Houellebecq en un spectacle jouissif, sulfureux et pétri d’humour. Elle confie cette violente peinture de moeurs, qui nous fait entendre de manière grinçante et généreuse la déchéance d’un monde ultra-capitaliste, à l’excellent comédien Jean-Benoît Ugeux et à Ascott le chien."
Peut-être est-ce moi, peut-être pas mais, autant la crudité des propos en littérature ne me choque que très rarement, autant la vulgarité constante de La possibilité d’une île m’a juste laissé de marbre.
Houellebecq, tout le monde connait, ou presque. Ca veut pas dire qu’on a tout lu mais un livre suffit amplement pour cibler le personnage et sans nul doute, c’est un Auteur avec un grand "A". C’est pourquoi enthousiasmée j’étais à l’idée de voir une de ses oeuvres transposée sur les planches.
Résultat ? Je fus loin d’être convaincue. Non pas que l’acteur soit mauvais mais... tout cet étalage de vie, oscillant entre mièvrerie, vulgarité et stupidité, m’a profondément laissé indifférente.
Impossible de ressentir la moindre parcelle de compassion, d’intérêt ou de pitié pour ce cher Daniel. Impossible de me sentir concernée par sa petite vie pathétique. Impossible de voir en cette histoire qui m’était contée le temps d’une pause de midi au Bozar une parenthèse, une bulle d’oxygène, une perche intellectuelle ou un moment de catharsis.
Bref, l’IMpossibilité d’une île dans le quotidien froid, boueux et morne de mon mois de janvier enneigé. Dommage.
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