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La troïka ne se trompe pas, elle nous trompe

Par Gerard

 

Une erreur de calcul dans les équations du FMI ? Fallait-il attendre la mathématique pour constater les dégâts sociaux occasionnés par le remède qui tue, imposé depuis des mois par "la troïka" (FMI, Banque centrale, commission européenne) ?

Et pourquoi, si étrangement, cette information, passée sous silence par les média de masse, ne provoque-t-elle absolument aucune réaction, aucun revirement, aucun mea culpa, aucun démenti ? La troïka ne se trompe pas, elle nous trompe. Si l'austérité n'est pas un remède, c'est qu'elle peut s'avérer un but.

Qu'on le sache ou pas, qu'on l'admette ou pas, la marche avant de la paupérisation continue des peuples, et leur asservissement, est enclenchée. La "crise" actuelle n'est que le moment d'accélération d'un processus qui date de Milton Friedman et de l'Ecole de Chicago, expérimentée au Chili en 73 et depuis répandu sur terre comme un gaz mortel : l'ultra-libéralisme. Moins de social, plus de contrôle, moins de liberté.

La question est de savoir combien de temps tiendra la double pensée dans l'esprit des citoyens, sur le mode "je sais mais je fais comme si". Car la séquence qui s'est ouverte avec la crise des subprimes, les tripatouillages Goldman Sachs et la transformation de la dette privée en dette publique a mis à la vue de tous les mécanismes iniques dont nous sommes victimes.

Nous savons.

Et vous savez que nous savons.

 

Le pas suivant ne peut être que la violence d'Etat, puisqu'il ne sera pas le traitement social. Mais alors il faudra que l'Etat nous regarde dans les yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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