
Voilà, ça y est "Le Dernier Arbre" existe.
Aprés plus de 3 mois de travail et d'écriture sur notre thème de prédilection :
" le rapport entre l’homme et la nature"
Nous avons monté et joué notre spectacle : "Le Dernier Arbre".
A la fois conte philosophique et fable poétique, ce spectacle nous amène à réfléchir sur l’un des enjeux majeur de notre
société : la destruction de la terre nourricière. Il nous entraîne avec humour dans l’univers végétal et loufoque de ces quatre personnages épris d’amour.
A Beaune en juillet 2007, au parc de Belleville en septembre 2007 et bientôt à ...... en mai 2008 mais aussi.
L'auteur : Damien Mac Donald, la metteur en scène Annick Wasmer et tous les comédiens sont ravis de vous raconter notre spectacle et de vous présenter les images
de nos représentations au Parc de Belleville dans le cadre de la manifestation : " Fête aux jardins ".
L'HISTOIRE
Voilà cent ans que les arbres ont disparu, cent ans que les hommes les ont remplacés par des usines à oxygène et que les poètes ont délaissé les muses pour chanter les louanges de la chlorophylle. Pourtant Aviva, fille de l’eau vive, en est sûre : il reste un dernier arbre sur la terre. Avec l’aide de l’Idiot sans village elle va le débusquer. Mais voilà, il est également convoité par un musicien perché et un botaniste déjanté … Tous vont alors se le disputer d’arrache pied !

A qui appartiendra cet arbre ?
La réponse que chacun tente d’apporter par tous ses moyens donne lieu à des situations irrésistibles
d’humour.
Et si finalement personne ne sera propriétaire du dernier arbre, ils auront inventé un autre territoire que celui-ci, cette fois sans
frontières : un territoire humain ; car à la question « A qui appartient l’arbre ? » ils auront répondu « A nous tous ».

NOTE DE L'AUTEUR
« L’écologie est devenue une question d’ampleur planétaire, et les médias n’ont de cesse de nous le répéter. Mais c’est aussi une question qui concerne notre rapport personnel à la
nature. Avec la pièce le dernier arbre, mon intention était de créer un univers fantaisiste qui n’élude pas les questions sérieuses.
L’usage de la science qui consiste depuis le dix-septième siècle à vouloir asservir la nature ne peut nous mener nulle part. L’exclusion des « idiots » avec ou sans village, nous mènera à oublier les évidences. Le fait de laisser assoupies nos passions pour la musique et la poésie, n’amènera que vers plus de destruction.
Continuer de croire que l’Amour et l’Humour ont leur place dans ce monde de plus en plus pollué et fervent d’iniquité est le
pari que j’ai voulu relever avec l’écriture du dernier arbre. Et il semblait évident qu’il fallait en parler avec les enfants, ceux qui vont au premier titre vivre demain avec le monde que nous
fabriquons aujourd’hui. »
Damien Mac Donald, 2007.
