Depuis quelques temps, lorsque je reçois l’édition du samedi du quotidien Le Devoir, la première chose que je fais est de lire la chronique de Jean-François Nadeau, en page F2 du cahier Livres. J’éprouve un grand plaisir à lire ses textes, à découvrir ses opinions. Il faut dire que Nadeau a une belle plume, et même dans ses opinions les plus tranchantes il sait faire preuve d’une magnifique justesse dans le choix de ses mots.
Cette semaine, dans sa chronique, il est question d’un commentaire critique envers les organisateurs du Salon du livre de Montréal par le PDG de Dimédia, l’un des plus importants distributeurs de livres au Québec, du congédiement de Jean Barbe par Québécor et du conflit entre Philippe Béha et le patron de Renaud-Bray.
Bien entendu, ces sujets peuvent sembler être à des années lumières de ceux qui intéressent celles et ceux qui lisent des quotidiens. Après tout, comprendre l’actualité n’est-il pas plus important que de comprendre ce qui se trame dans l’univers des livres?
Oui, comprendre l’actualité est plus important que comprendre ce qui se trame dans l’univers de livres. Mais il ne faut pas négliger le rôle que jouent les livres. Ils donnent des pistes d’explications pour mieux saisir une société ou certaines de ses composantes, ils offrent des analyses et apportent un éclairage différent, chose que ne peuvent se permettre les quotidiens étant donné qu’ils ne disposent pas du recul nécessaire pour le faire.
Voilà pourquoi j’apprécie tant les chroniques de Jean-François Nadeau. Elles permettent de comprendre l’univers du livre et de ses artisans, un univers qui, malgré les apparences, est si important pour une société.
Au fait, pour Noël, vous désirez offrir un livre? La librairie Parchemin, une belle librairie indépendante située au métro Berri-UQAM, offre une réduction de 20% si vous achetez trois livres. Profitez-en, c’est valide jusqu’au 15 décembre. Il suffit d’imprimer cette page.
Bonne lecture.