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Attachment parenting: torture parentale (traduction libre)

Publié le 21 janvier 2013 par Lesimparfaites
Le concept d'attachment parenting fait jaser nos voisines américaines. Comment le traduit-on en français? On parle de maternage proximal ou de maternité extrême (tiens, le père est exclu dans ces deux expressions!). Personnellement, j'opte pour l'expression torture parentale. Ça me semble convenir parfaitement.
Allaitement exclusif, allaitement à la demande, cododo, portage, scolarisation à la maison... La mère agit et le père subit, la plupart du temps. Il ne faut donc pas l'exclure dans le concept, d'où le choix de l'adjectif parentale (et non, maternelle) après le mot torture.
Mais bon, assez pour la sémantique. Ce concept d'esclavagisme parental (tiens, une autre bonne traduction!) vient rouvrir le débat « bon parent Vs mauvais parent ». Et ça, bien franchement, je n'en peux plus!
J'essaie de comprendre le trip mais je n'y arrive pas. De la perspective des enfants, du moins. Sérieusement, en quoi l'allaitement à la demande et le portage feront de ce bébé un meilleur adulte 20 ans plus tard? C'est du délire!
Tous ces concepts ont un point en commun, ils placent la mère au centre de l'univers de l'enfant. Elle doit répondre à tous ses besoins, fusionner avec son bébé et -ça me semble être ça l'élément crucial- devenir LA personne la plus importante du petit univers qui vient de se créer autour d'elle.
ELLE est indispensable. ELLE sait ce qui est bon pour son bébé. ELLE se sent valorisée. ELLE se sent une meilleure mère.
Ok, stop! ELLE a clairement un manque. ELLE a besoin d'avoir le contrôle. ELLE a besoin de fusionner avec son enfant.
Pas sûre que l'attachment parenting n'ait quoi que ce soit à faire avec le bien-être psychique et émotionnel du bébé finalement...
Arrêtons de capoter et d'évaluer l'impact à long terme de TOUS nos faits et gestes comme parents. Personne n'est parfait! Nos enfants auront des bibittes plus tard comme nous en avons. Suffit de leur apprendre à les gérer comme nous les gérons.
Mais de grâce, ne devenons pas esclaves de nos enfants! Ils n'ont jamais demandé ça!


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