On vous avait déjà dit ici que la trop célèbre chasseresse internationale qui depuis des années traque des proies inaccessibles n'était absolument pas faite ni pour la fonction de procureure ni pour celle d'ambassadrice.
Reléguée en cette qualité aux antipodes d'où on aurait pu penser qu'on l'entendrait moins, Carla del Ponte n'a même pas eu l'idée d'elle-même que son livre "La Chasse", sur son passage inénarrable pourtant au TPI de la Haye, ne pouvait pas être simplement présenté et promu tant et aussi longtemps qu'elle occupe sa fonction.
Il a fallu que le Département des Affaires Etrangères lui rappelle son devoir de réserve et lui interdise de le faire, à cette grande fille bien compliquée.
On se demande toujours pourquoi ils ne l'ont pas mise illico en retraite plutôt que de risquer l'incident diplomatique : ça aurait de toute façon coûté cher, mais quand même moins.
