le meilleur qu'on ait bu jusqu'ici
la ville en soi n'a plus grand intérêt depuis qu'elle a été détruite par un tremblement de terre en 2007.Il n'y a qu'au coucher de soleil (du toit de l'hôtel) que c'est presque charmant. Mais bon, c'est pas pour Pisco qu'on était venues, mais pour ce qu'il y avait autour. A une quinzaine de kilomètres au sud,
des champs de ruines sur tout le chemin
se trouve la petite ville de Paracas, un peu plus agréable. Nous nous délectâmes de nouilles sautées aux noix de Saint Jacques à la station balnéaire El Chaco.avant un après-midi plage. Le lendemain, retour au même endroit, cette fois-ci aux aurores pour une excursion aux Iles Ballestas.
la plage est bien plus belle quand il n'y a personne...
Pour ceux qui ne connaissent pas (comme moi avant d'ouvrir le Lonely Planet), ce sont des petites îles qui se distinguent par l'étonnante diversité (et abondance!) de leur faune. Tout ça grâce à un courant froid qui passe par là, le courant de Humboldt. On ne peut y accéder qu'en bateau touristique, qui passe d'abord de devant le géoglyphe du candélabre (rassurez-vous je n'en avais jamais entendu parler avant)On a du mal à s'imaginer que ça n'a pas été tracé à la pelle par de grands enfants et que ça résiste au temps. C'est là depuis des siècles et on n'en connaît pas la signification... Que des théories (et les Péruviens en ont, de LIMAgination), aucune certitude. Revenons à nos animaux. Il y a des oiseaux à la pelle, c'est impressionnant. Cormorans, pélicans et même manchots! (et d'autres espèces dont je ne connais pas le nom
de véritables parterres d'oiseaux
Ça rappelle quand même curieusement la baie d'Halong, les oiseaux en plus.
J'adoooore leur démarche pataude, on dirait des culbutos.
La fiente des cormorans (guano) constitue un excellent engrais et au 19e siècle, on en a fait un véritable commerce !...remplacé aujourd'hui par le commerce des chapeaux à l'embarcadère. On te raconte que c'est absolument indispensable pour ne pas te faire baptiser les cheveux... mais perso, j'ai rien reçu sur mon chapeau à larges bords. Ceci dit, ça sent la crotte d'oiseau à plein nez pendant tout le trajet.
On a vu aussi des colonies entières d'otaries qui cohabitent pacifiquement avec les oiseaux.
Commentaire de Mounich : « on dirait des limaces géantes » Pas faux.
Ensuite, direction réserve de Paracas (juste à côté) pour voir le désert le plus sec du monde (paraît-il). Le Dakar y est passé aussi, tiens, d'ailleurs. Ce fut un peu décevant car nous n'avons pas vu grand-chose.
crique où nous déjeunâmes
C'est là que nous bûmes notre 1er Inca Cola jaune fluo au goût de Malabar... Nous n'allions tout de même pas mourir idiotes.