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My name is … GAIA

Par Nada @nada
My name is … GAIA

GAIA et ses enfants

Lorsqu’il a fallu choisir un pseudo pour mon  »moi » virtuel, Gaia s’est imposé comme une évidence. Il faut savoir que la mythologie grecque m’a toujours fascinée, en particulier cette entité que l’on nomme Gaia, celle par qui tout commença.

Vous ne vous souvenez plus d’elle ???  C’est pas grave,  je vais brièvement vous rafraîchir la mémoire.

A l’origine du monde, selon Hésiode, premier poète à raconter cette histoire au VIIe siècle avant J.C,  il n’y avait que le néant, un abîme vertigineux et vide nommé Chaos. C’est de ce gouffre que jaillit sans que l’on sache comment, quelque chose de tangible, de ferme, qui plus tard sera couvert d’arbres d’océans et de montagnes, vous l’avez compris il s’agit de la terre appelée aussi Gaia la matrice originelle.

Apparut ensuite un troisième protagoniste immatériel, plutôt une énergie, Eros, l’amour,  grâce à l’influence duquel Gaia put engendrer toute seule un dieu gigantesque, Ouranos, le ciel.

Gaia continua à faire des bébés toute seule, tels  Ouréa (les montagnes), Pontos (les mers) et quelques nymphes.

Toujours selon le poète Hésiode, Ouranos reposait entièrement sur Gaia, il passait ses journées à la caresser et de leurs attouchements, naquit six garçons et six filles, les titans et titanes, des êtres immortels dotés d’une force redoutable et d’une beauté parfaite mais souvent terribles et violents. Ah,  j’ai oublié de vous préciser qu’aux tréfonds de Gaia se trouvait Tartare, décrit comme des ténèbres abyssales et terrifiantes que l’on pourrait considérer de nos jours comme l’enfer, ce qui expliquerait la violence des titans issus de ces entrailles.

Des amours du ciel et de la terre, naquirent également trois monstres, les cyclopes Cottos, Briarée et Gygès, ayant chacun cinquante têtes et cents bras. Brrrr !!! le genre qu’on aime pas contrarier …

Ouranos détestait ses enfants, et c’est en couvrant totalement la terre qu’il les empêcha de sortir du tartare de peur de perdre son pouvoir et sa femme (mère). Gaia, quant à elle, les entrailles pleines de ses rejetons, étouffait sous cette étreinte constante, elle encouragea donc tous ses enfants à la révolte, fabriqua elle-même un outil avec le métal en fusion puisé au fin fond de ses sous-sol, et c’est Chronos le dernier né qui se chargea de castrer son père. Fou de douleur, Ouranos fuit vers le haut libérant ainsi l’espace entre le ciel et la terre.

Bien sur comme vous le savez la mythologie ne s’arrête pas à ces quelques personnages, mais mon but était de mieux vous faire comprendre qui était Gaia, cette entité tantôt maternelle et aimante, tantôt créatrice, qui avait toutefois un sens aigu de l’indépendance. C’est pour toutes ces raisons que Gaia me fascine.


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