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La règle d’or. Mieux que ça, on peut pas!

Publié le 28 janvier 2013 par Le_brh @chrispeiffer

Règle d'orIl y a quelques jours, je lisais tranquillement un numéro spécial du magazine Sciences Humaines quand je suis tombé sur un article qui m’a un peu laissé rêveur et dont j’aimerais partager mon ressenti avec vous cette semaine. Cet article était consacré à une maxime universelle, connue et/ou entendue de tous à un moment ou un autre, et dénommée “La règle d’or”. Il est possible qu’elle ne vous dise rien sous cette appellation, mais vous allez voir qu’une fois citée, vous vous direz : “Ah oui, je connais!”…

Au delà du temps, des cultures et des religions

Pour en finir avec ce suspens insoutenable, voici ce que dit cette règle d’or :

Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse

Alors? Vous voyez que vous avez déjà entendu ça quelque part.

L’origine de cette maxime prend sa source vers le Ve siècle avant J.C et force est de constater que nous la retrouvons sous cette forme ou sous des formes dérivées dans toutes les religions et cultures de tout temps. C’est qu’elle doit quand même avoir son pesant de significations dans les rapports humains , non ? ;-) . De nos jours, c’est Olivier du Roy, docteur en théologie et consultant en entreprises, qui a traité le sujet dans plusieurs ouvrages aux éditions du Cerf.

Ce que m’a inspiré cette fameuse règle d’or, c’est l’apparente simplicité de son contenu. Ça semble tellement évident qu’on n’y prête plus guère attention. Et pourtant…

Si nous prenons deux secondes de recul sur cette phrase, nous pouvons y voir la base de la base d’une éthique universelle dans les relations humaines. Ne pas faire subir à autrui ce que nous ne voudrions pas subir nous-mêmes (autre forme) devrait être une matière hebdomadaire à enseigner dès l’école primaire (voire maternelle) et une épreuve du bac coeff 3000.

De cette pensée formulée sous un angle “négatif” (Ne fais pas…ne voudrais pas), nous pouvons aussi en déduire le pendant positif qui ressemblerait alors à “Traite les autres comme tu voudrais être traité”. Ce qui en soi n’est pas tout à fait pareil, car d’une action “d’évitement” nous nous dirigeons vers une action plus “proactive”. Et la proactivité est une excellente façon de prendre en main sa propre vie en étant responsable de ses choix et décisions.

Alors OK, ce billet sent l’eau de rose et est sponsorisé par Bisounours & Cie, mais il me semble important de savoir se connecter à l’essentiel si nous prétendons vivre en harmonie avec nos semblables. Et en terme “d’essentiel”, cette règle d’or m’est apparue comme étant un véritablement fondement.

Alors comment appliquer cette règle?

De façon aussi simple que son contenu, je propose l’action suivante :

  1. Établir une liste à deux colonnes avec d’un côté les choses que vous ne voudriez pas subir et de l’autre, la façon dont vous aimeriez être traité. Le titre de cette liste ? Devinez ;-)
  2. Coller cette liste sur le frigo
  3. Se relire chaque matin

C’est à ce stade du billet que je vous confie être sur un gros projet en ce moment et qui me demande pas mal d’investissement en temps. Vous allez donc constater, cher(e)s lecteurs et lectrices du blog des Rapports Humains, qu’à partir d’aujourd’hui je vais réduire un peu la longueur des articles, de façon à maintenir quand même le rythme hebdomadaire des publications et continuer à prendre du plaisir à échanger avec vous.

A la semaine prochaine.

Source : “Les grands dossiers des Sciences Humaines n°29”

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