En place depuis janvier 2010, la fameuse HADOPI (Haute Autorité pour la Diffusion des Ĺ’uvres et la Protection des droits sur Internet) est loin d’avoir éradiqué le piratage malgré un budget conséquent attribué chaque année (environ 12 millions d’euros) pour des résultats en deçà de ce qu’on pouvait imaginer !
Pourtant l’industrie du disque s’y accroche et à l’occasion du Midem de Cannes, l’UPFI (Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants) et le SNEP (Syndicat National de l’édition Phonographique) n’ont pas hésité à pointer du doigt la fameuse suspension de l’accès à Internet prononcée par un juge à l’encontre de « l’utilisateur pirate », une sanction jusqu’à aujourd’hui jamais appliquée. En effet, s’ils sont attachés au maintien du dispositif de la réponse graduée mis en place par HADOPI, cette suspension, selon eux, devrait disparaître pour laisser place à une amende automatique de l’ordre de 140 euros !
Une amende automatique, attribuée un peu comme les radars automatiques qu’on trouve sur les routes françaises, et pour laquelle beaucoup de questions se posent. Rassurez-vous, nous n’y sommes pas encore, enfin… Qu’en pensez-vous ?