Le Conseil économique et social (CES) a ouvert sa session de validation du rapport public 2011 sur le secteur minier le mardi 18 décembre 2012 à Ouagadougou. Jusqu’au 25 janvier 2013, les 90 conseillers vont se pencher sur les conséquences socio- économiques de l’exploitation du métal précieux au Burkina.
Du 18 décembre 2012 au 25 janvier 2013, le Conseil économique et social(CES) se penche sur le secteur minier au Burkina sous le thème : « expansion du secteur minier et développement durable au Burkina Faso ». Selon le président du CES, Paramanga Ernest Yonli le choix d’un tel thème se fonde sur l’importance sans cesse croissante de la production minière au Burkina. « Cette donne comporte, sans aucun doute, des opportunités de croissance réelle pour notre économie mais aussi des risques qu’il importe de cerner au mieux afin de les réduire au maximum et tirer ainsi le meilleur profit de cette filière prometteuse », a-t-il ajouté. Paramanga Ernest Yonli a indiqué qu’au cours de la session l’occasion sera donné aux conseillers de discuter sur les investissements dans le secteur minier, son lien avec la croissance économique, et sa contribution au budget de l’Etat. Ils vont également s’intéresser à la contribution du secteur minier à la réduction de la pauvreté, à l’infrastructure sociale, aux exportations, aux apports en devises et au rééquilibrage des comptes extérieurs. M.Yonli a par ailleurs fait savoir que le conseil va réfléchir non seulement sur les effets de l’exploitation minière sur l’environnement, les conflits sociaux mais aussi à l’orpaillage et ses répercussions sur le développement rural, la scolarisation et la santé. Il a rappelé que depuis 2007, le CES produit et présente au Président du Faso, un rapport annuel sur l’Etat économique et social de la nation. « Il ne s’agit ni plus ni moins pour le CES, dans l’élaboration de ce rapport ou la conduite de ces analyses et études spécifiques, que de remplir sa mission fondatrice, à savoir, se saisir des questions économiques et sociales émergentes », a-t-il affirmé. Aussi, le conseil doit au sortir de cette session proposer aux pouvoirs publics des avis et recommandations d’intérêt majeur pour les différents acteurs économiques et sociaux publics et privés. Il a déclaré qu’en tant que cadre institutionnel de représentation de toutes les catégories socioprofessionnelles, le CES s’inscrit dans une dynamique qui est de participer au débat sur les leviers propres à impulser le développement de façon durable. En outre le président du CES a révélé que la session va revenir sur la loi organique n°007 du 17 mai 2001, portant composition, organisation et fonctionnement du Conseil économique et social. Il a terminé en invitant l’ensemble du CES, notamment les membres du bureau et de tous les conseillers à s’investir pleinement et entièrement durant ces quelques semaines de travaux afin de produire un rapport public de qualité, qui s’impose à tous.
Raphaёl KAFANDO