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La part de symbolisme dans la fonction présidentielle

Publié le 29 janvier 2013 par Patrick84

Planche proposée à mon atelier, il y a quelques années.

La part de symbolisme dans la fonction présidentielle

 

La part de symbolisme dans la fonction présidentielle

Ce jour-là Le président de la République Nicolas SARKOSY descendit de sa fonction présidentielle....

Le  grand Charles à la vue d'un pancarte « mort aux cons ! », répondit  lança

« Vaste programme, Monsieur ! »

De la foule des badauds, venus assister à la sortie de la messe dominicale de Bormes les mimosas, fuse un ………. " Connard" !!! "Le grand Jacques rétorqua aussi sec :

" Enchanté, moi , c'est Jacques Chirac ! "

Portant t.-shirt NYPD,  il fait son « jogging » en Ray-Ban exprimant une forme de soumission symbolique au maître américain ignorant ce petit Nicolas que tout fait signe dans sa fonction.

La part de symbolisme dans la fonction présidentielle

MITTERAND  au cours d'un voyage aux USA avait refusé de porter le cadeau de son hôte   un chapeau de cow boy que lui tendait REAGAN préférant le passer à son voisin Helmut qui s'afficha fièrement avec.

Ne nous trompons pas !…Mitterrand ne s'est au fond occupé que de lui-même, mais avec le souci de paraître, d’unifier, de représenter.

Comme Zidane, le Président Sarkosy  règle ses comptes en direct . A chaque coup de boule médiatique , il quitte à cet instant la fonction représentative.

Un président de la République agit ou parle à l’histoire de France. Qu’il proclame :

« Paris outragé… Paris libéré » ou qu’il dise « Casse toi pauv’ con ».

Or tout indique que le petit Nicolas n’a pas réfléchi à la question Symbolique, sans doute par inculture. Cette culture française, qu’un Président est en charge de transmettre, de favoriser, d’incarner à travers ne serait-ce notre langue.

Sans ses scribes, le petit Nicolas parle texto : une langue déculturée et adolescente.

La langue est une convention collective. La langue française n’est pas utilitariste . Si elle n’est pas belle, on ne l’entend pas.

Bonaparte lors d'un voyage au Vatican était accompagné de Chateaubriand, le général De Gaulle était avec un philosophe chrétien futur ambassadeur du saint siège.

Le petit Nicolas emmène Bigard dans ses valises. La vulgarité portée à son paroxysme

 

La part de symbolisme dans la fonction présidentielle

Bigard et sa "seinteté" Benoît XVI

 La politique s'adresse au Réel. Mais le Symbolique qui est de l'ordre des significations n’est pas moins important que le Réel. Par delà les contenus politiques, le symbolique unit ou sépare. Le petit Nicolas lui sépare .

Le Symbolique nous touche, c'est-à-dire qu'il signifie. L’interprétation du symbole engage toutes nos représentations collectives. Quand le Symbolique meurt, le Réel suit

Il y eut la fracture sociale. Il y a désormais la fracture symbolique. La fracture symbolique amplifie la précédente et c'est ce présage une fin de règne difficile pour le petit Nicolas, au delà de l'aspect économique, car souhaitant changer de style, il crée une rupture . Il en va des individus comme des peuples selon Tacite : si l’opprobre les touche, elle ne les quitte plus.

Le président de la république quand il agit et parle se doit de prendre de la distance avec ses convictions et affects pour pouvoir être le président de tous .

La dimension symbolique de la fonction présidentielle rassemble un peuple au delà des idées, des choix politiques. C'est un consensus fragile…. Ce symbolisme républicain agrège la collectivité et permet au citoyen de faire corps avec l'institution. Ce symbolisme républicain, incarné au cours des divers républiques fit appel à notre PPDC républicain ( plus petit dénominateur commun ). La république est mythique et rationnelle à la fois. Mythique car faisant appel à ce symbolisme et rationnelle car elle s'inscrit dans le réel. En politique, le symbolique traduit toujours un état collectif, source du lien social. Il y a du symbole que parce qu’il y a une communion et que le fait de la communion non seulement crée l’illusion du réel mais, en même temps, est le réel.

Cette perte du symbolisme s'accompagne conjointement d'une hyper personnalisation du pouvoir exécutif au détriment des autres pouvoirs. La république use de symboles comment ferment rassembleur et ceci au delà des différences. Au symbole se substitue depuis des années la communication outrancière .

La Vème est malade .  Trouvera -t- elle son point limite avec le petit Nicolas ? L'avenir, c'est à dire les citoyens nous le dira.

J'ai dit

Patrick SARTINI
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Lecteur du Monde et citoyen de Pernes les fontaines
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