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La Table Ronde 6VB: nos pires Super Bowls

Publié le 29 janvier 2013 par Sixverges
La Table Ronde 6VB: nos pires Super BowlsFaisons une promenade sur le boulevard des mauvais souvenirs en se remémorant les matches de championnat qu'on a le moins aimés. Invité spécial: original Verge Pick!
Nick T : Étonnamment, mon pire Super Bowl n'est pas relié à une défaite traumatisante. Il s'agit simplement d'un matchup qui suçait sur papier et qui fut encore pire sur le terrain. Je parle du bien sûr du Super Bowl XXXV entre les Ravens et les Giants. Trent Dilfer! Kerry Collins! Feel the excitement! Les Oiseaux Mauves de l'époque était encore la gang de salauds qui avaient sorti les Browns de Cleveland. Ray Lewis venait à peine de balancer ses amis pour se sortir d'une histoire de double meurtre. Au cours de la saison, l'équipe avait connu une séquence de cinq matches sans marquer un touché offensif. Une équipe très attrayante. Les Giants étaient un peu là par accident. Ils avaient donné un chance à l'ancien ivrogne Kerry Collins au poste de QB, Tiki Barber et Michael Strahan étaient là mais c'était une équipe ordinaire qui est devenue hot au bon moment. Deux équipes peu excitantes, c'était la première fois de ma vie que je pensais ne pas regarder le Super Bowl. Les pires craintes se sont réalisées une fois le match arrivé. La défensive de fer du Baltimore a complètement étouffé l'attaque du NYG, leurs seuls points venant sur un retour de botté. 152 v totales d'attaque pour les Giants, zzzz. Les Ravens ont gagné 34-7 dans un duel soporifique. Le pire SB de tous les temps et je me souviens de l'époque où la NFC gagnait toujours facilement...
J-R : Yep, c'est vrai que le Giants - Ravens était plate en ta..... Pour tout ceux qui mesurent uniquement au nombre de titres la réussite d'une carrière, rappelez-vous toujours que Trent Dilfer a gagné le Super Bowl et que Matthieu Dandeneault a plus de coupes Stanley que Mario Lemieux! Mais je divague, revenons au thème du pire Super Bowl. Pour moi, il est facile à identifier, c'est le Super Bowl XL entre les Steelers et les Seahawks. Mon aversion envers les Steelers était alors dans le tapis, eux qui par la jaunisse qu'on leur connaît, avaient sortis Carson Palmer sur le 2e snap de leur match de Wild Card contre les Bengals par un coup dans les tibias longtemps après que celui-ci ait décoché sa passe. Encore aujourd'hui, n'essayez pas de me faire dire que cette action là n'était pas commandée du banc. Fuck you Bill Cowher! Vous comprendrez donc que la seule présence des Terrible Towels au Grand Match m'indisposait, mais de les voir en plus bénéficier de tous les calls douteux en leur faveur, contre un adversaire au charisme d'un barreau de chaise de surcroît, disons que ce n'était pas de la bonne télévision. D'autant plus que je n'avais pu assister à notre party de gang qui rend habituellement la soirée agréable, peu importe le résultat ou l'allure du match, car j'étais en déplacement pour le travail. Je pense que c'est la seule fois que je ne me suis pas rendu à la fin du match...
Pick : En repassant tous les Super Bowls que j’ai vus dans mon tiroir d’la mémoire, je pensais initialement que celui des Broncos contre les Giants en ’87 serait le pire parce que j’étais un craqué mental des Broncos à cette époque. Plus encore que des Canadiens ou des Expos. John Elway prenait autant de place sur mes murs que Samantha Fox et Denver était, à mes yeux, la chose la plus excitante qui soit arrivé dans l’histoire du sport. Pourtant, malgré cette défaite frustrante de 39-20 contre la super défensive des Giants (fuck you, Bill Belichick!), après laquelle j’ai pleuré pour une des très rares fois dans ma vie, le Super Bowl suivant contre les Redskins a été encore plus dévastateur pour mon petit cœur d’ado. Les Broncos étaient favoris, Elway avait une pas pire défense pour le supporter et ils se pognaient contre des Redskins qui alignaient Doug Fuckin’ Williams comme QB (le premier QB venant de la Noirie à starter un Super Bowl) et Timmy Fuckin’ Smith comme RB partant. T’sais, là, Timmy Smith? Ouain, lui. Anyway, le match a commencé en lion, Elway décochant une bombe de 56 verges à Ricky Nattiel pour un TD sur le premier jeu offensif des Broncos. Ils ont ensuite ajouté un FG suite à un drive impliquant un left crossfuck stop and go play où Elway a lui-même capté une passe sur un jeu renversé d’une vingtaine de verges. Oh Denver, how I love you so. 10-0 au premier quart et on est en business. Puis, les Redskins ont fait 35 points au 2e quart seulement et c’est là que j’ai compris pour la première fois de ma vie que la NFL, c’est n’importe quoi. La 2e demie a été un long calvaire où pus personne avait envie de jouer, ce qui m’a donné amplement le temps de me câlisser des coups de fourchette dans les yeux pour atténuer la douleur. Doug F. Williams a fini avec 340 verges et 4 TD, Timmy F. Smith a couru pour 204 verges et 2 TD avant de disparaître à tout jamais, et Ricky Sanders, le gars pas rapport entre Gary Clark et Art Monk, a pogné 9 passes pour 193 verges et 2 TD. Score final : 42-10 pour Washington. Le lendemain à l’école, un ortho qui connaissait rien au foot faisait son smatte en brandissant le journal qui parlait du match et en prétendant soudainement être un grand fan des Redskins « qui étaient clairement plus forts que les Broncos et que le score était pas du tout étonnant ». C’est la seule fois de ma vie où j’ai failli me battre.
Stéphane : Ironiquement, l'un de mes pires Super Bowl est celui dont je garde le souvenir le plus flou. Mais, en rétrospective il marque clairement le début d'une époque désagréable dans ma vie de partisan de la NFL, soit celle des Patriots de Tom Brady et des «fefans» québécois qui suivront la vague ensuite. On recule jusqu'au Super Bowl XXXVI, Les Patriots sans Drew Bledsoe affrontent les Rams et Kurt Warner qui venait de remporter un deuxième titre de MVP. Le « Greatest Show on Turf » pouvait remporter un autre trophée Lombardi après celui de 1999. Pour le jeune homme que j'étais, jadis, l'offense des Rams avec Warner, Bruce, Holt, Hakim et Faulk était ce qui se faisait de mieux après la poutine et la bière bon marché, populaire au Cégep Ahuntsic. Toute cette beauté devait se frotter aux Pats, à Belichik et au jeune Brady avant qu'il ne courtise la crème de la gente féminine mondiale. Sur papier, on ne donnait pas cher de la peau des Pats et même durant le match, ça roulait drôlement bien pour les Rams. Sauf qu'un Pick-6 de Ty Law, un placement raté de Jeff Wilkins et la décision audacieuse de ne pas se contenter de la prolongation seront suffisant pour lancer la dynastie de la Nouvelle-Angleterre. À l'époque, même John Madden croyait que les Pats, sans temps d'arrêt, devraient laisser filer le temps et pousser le match en prolongation. Mais Belichik et Brady ont créé une séquence historique et le pied d'Adam Vinateri, béni à Boston, propulsera l'équipe vers le trophée Lombardi sur le tout dernier jeu du match, la première fois de l'histoire du match que le tout se décide à la fin du cadran. Marque finale, 20-17, et le rouleau compresseur offensif des Rams ne sera jamais plus le même. La fin d'une époque glorieuse (les Rams ont fini la saison 2002 avec une fiche de 7-9) pour le début d'une autre désagréable à mes yeux.
La Table Ronde 6VB: nos pires Super BowlsTony: De mon côté, le pire Super Bowl que j’ai eu a écouté était le SB XXXIX entre les Patriots et les Eagles. C’était la première saison de la NFL que je suivais en entier et mon père m’avait invité à aller voir le match avec ses chums. J’étais encore relativement neutre envers les Patriots à cette époque et j’étais pris au piège dans un salon avec des pro-Pats qui ne connaissaient que Tom Brady. Le fan typique des Pats que tu veux cogner à chaque fois qu’il t’adresse la parole. Entendre deux colons vanter les mérites de Brady durant 4h de temps même s’il n’a pas lancé un seul TD, ça devient assez agressant. Les Pats ont fini par gagner le match contre le pauvre Donovan McNabb et ma haine envers les Patriots à ce moment était à son paroxysme.
Christophe: Mon choix ressemble un petit peu à celui de Nick T. dans le sens où il ne s'agit pas d'une défaite crève-coeur de mon équipe, car mon équipe ne se rend jamais, mais bien d'un match qui était tout simplement inintéressant. Il s'agit du Super Bowl XL entre les Steelers et les Seahawks. Ce n'est rien contre ces deux équipes, mais c'est tout simplement que cette rencontre m'avait emmerdé au plus haut point. Les deux attaques ne faisaient pas grand chose, mais ce n'était pas à cause des unités défensives qui les affrontaient. C'était simplement du mauvais jeu. L'attaque des Steelers n'a rien fait, mis à part une longue course pour le touché de Willie Parker et une passe d'Antwan Randle El à Hines Ward. Pour les Seahawks, c'était encore pire. Big Ben nous a sorti des interceptions favresques et les arbitres nous ont offert un match tout simplement atroce. Les jeux étaient pratiquement faits au 3e quart, ce qui n'est jamais bon pour un match de championnat. Bref, ce match m'a laissé complètement indifférent et je crois même avoir fermer la télé avant la fin, ce qui est un cas unique pour le Super Bowl. Ce ne sera pas un choix unanime et ce n'est rien contre les fans des Steelers et des Hawks, mais je n'aurai pas de bons souvenirs de ce Super Bowl.
Wallette: C’est cette année qu’on fêtera les 10 ans du pire Suber Bowl à mes yeux. Le Super Bowl XXXVII de 2003 entre les Raiders d’Oakland et les Bucaneers de Tampa Bay m’a seulement laissé un goût amer dans la bouche. D’un côté, on avait le jeune coach Jon Gruden (il gosse tellement maintenant que c’est une raison de plus d’haïr ce match en soi), de l’autre, le retour des guerriers d’Oakland que bien des puristes étaient heureux de revoir au top. Malheureusement pour ces derniers, après une demie, le match était joué. À la mi-temps, les Bucs menaient 20-3. Le match allait se finir 48-21, sans aucun suspense ni plaisir visuel. Que dire du joueur du match? Dexter Jackson! Who? C’est ça, un joueur perdu dans les vapes. Le plus triste? Depuis ce jour, les deux équipes se cherchent constamment. On pourrait presque penser que c’était une erreur de parcours. Point positif : Le show de la mi-temps on a eu droit à Shania Twain dans ses débuts d’années de MILF… Good Stuff.
Domanick 43 : Et bien, en ce qui me concerne, je vais opter pour un Super Bowl assez ancien puisqu'il s'agit du 33ème du nom qui a vu s'opposer Denver à Atlanta. Déjà, l'affaire commençait mal pour le jeune adulte que j'étais puisque je n'ai jamais été un grand fan de John Elway, ni d'ailleurs des Broncos de Denver. Si l'on ajoute à cela la première présence plutôt surprenante et très peu fashion d'Atlanta pour cette grande finale, le match avait du mal à rendre le public fou d'impatience. Denver alignait tout de même Elway, dans sa dernière saison (le Buzz de l'année comme pour Ray Lewis), et Terrell Davis, alors que les seules « stars » d'Atlanta se nommaient Chris Chandler au poste de QB et Eugene Robinson, Safety Pro Bowler, arrêté avec une prostituée/undercover cop la veille du grand match... Une préparation toute personnelle que je ne m'imaginais pas vraiment, et encore moins venant d'un garçon ayant reçu le Bart Starr Award récompensant le joueur à la meilleure morale... Sacrée NFL ! Après vérification, je vois également, autre réjouissances, que Cher avait chanté l'hymne Américain... Oups... et que Gloria Estefan avait animé le show de la mi-temps avec Stevie Wonder.. Pauvre Stevie... Quoi qu'il en fut, sur le terrain, et en tous cas dans mon souvenir, il ne s'est strictement rien passé de passionnant. Denver avait déjà montré sa supériorité relative à la mi-temps et à facilement remporté le match 34-19 sans aucun suspens. On peut penser que le résultat aurait été tout autre contre les Vikings de Randall Cunningham, éliminés bêtement par Atlanta au tour précédent, et qui auraient peut-être évité à tous les Fans Français de voir fleurir des jerseys d'Elway à chaque coin de rue.

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