Suggestions alternatives de financement, préparation d’une déclaration commune et d’un rendez-vous avec le Premier Ministre, organisation de manifestations publiques pour soutenir la réalisation dans les temps du Grand Paris Express, le Conseil d’administration d’Orbival, l’association d’élus du Val de Marne à l’origine du tronçon départemental du supermétro, n’a pas chômé ce lundi 21 janvier.
Conseil d'administration d'Orbival : les élus concernés c'est à dire les maires et parlementaires PS, UMP, Front de gauche et écologistes ont défendu la réalisation complète du métro périphérique d’ici à 2030. Les élus sont veulent démontrer leur inquiétude à la lecture d l'annonce du report de dotation de l'Etat d'1 milliard d'au capital de la Société du Grand Paris qui est le maître d'oeuvre du projet. Report au prétexte qu'il n' y a pas d'urgence! Autre inquiétude avec les conclusions du rapport Auzanet qui réévalue le budget total du réseau à 30 Milliards d'euros et qui invite à échelonner la construction jusqu'en 2040 en reportant certains tronçons comme celui qui nous interesse à Fontenay c'est à dire celui de la ligne orange. Dans l'attente de l'arbitrage du Premier Ministre le 15 février se réalise sur le terrain une grande mobilisation.
Les élus proposent de nouvelles pistes de financement et dans leur contre conclusion très argumentée les élus réévaluent à 28 milliards le coût et non à 30 comme l'indiquait le rapport contesté.
Orbival suggère également d’emprunter 15 milliards d’euros sur 50 ans, au lieu de 10 milliards sur 35 ans, en profitant de la conjoncture actuelle avantageuse des taux, et en s’adressant aux grands financeurs publics. Il y a également cette proposition de supprimer le plafond des ressources dédiées au Grand Paris Express. C'est entre autre l'objet de l'amendement déposé par F.. Puponni ( PS ) qui proposait de supprimer ce plafonnement de la TLB à 168 millions d'euros... amendement non adopté! Donc d'autres pistes sont à chercher toujours sur ces plafonnements comme la suppression de l'écrêtement institué par la loi de finances rectificatives... ou chercher du côté d'une augmentation de la fiscalité que freine les élus de droite... Ce qu'il faut retenir c'est bien la volonté affichée par Orbival de proposer au gouvernement la constitution d'un groupe de travail qui ses associerait l’Etat, la région, les parlementaires, les conseils généraux et un représentant du monde économique. Mais en tout premier lieu il faut pouvoir poursuivre les étapes préalables sans délai, afin d’éviter de donner davantage prise à la remise en question et de prendre du retard. Plusieurs élus ont ainsi insisté sur l’urgence à mettre en œuvre l’enquête publique concernant la ligne rouge sud et de lancer la concertation concernant la ligne orange. Cette dernière est déjà prévue, qui se déroulera du 12 février au 31 mars.