Mega est sorti il y a quelques jours et connaît déjà un succès retentissant. Mais Kim Dotcom se doit de montrer patte blanche, surtout après l’affaire MegaUpload qui l’avait emmené en prison. Le bonhomme n’a en effet pas le droit de lancer une plate-forme pouvant contenir des fichiers protégés par le droit d’auteur. C’est pour cela que les contenus sont étroitement surveillés et Mega compte bien le prouver.
« Où est la touche suppr déjà ? »
Mega a déjà prouvé sa bonne foi en supprimant des liens protégés par le droit d’auteur. Mais comment repérer des liens illégaux alors que chaque utilisateur est censé avoir un compte protégé par une clé de cryptage unique ? Ce grâce aux moteurs de recherches tiers qui fleurissent déjà sur le service et qui permettent à tout le monde de trouver les fichiers illégaux stockés sur Mega.
Les ayants-droits peuvent donc se servir de ces moteurs de recherche pour trouver des fichiers violant la propriété intellectuelle. Ils doivent ensuite fournir un certain nombre d’éléments pour prouver que le contenu est bien illégal au service de Kim Dotcom, qui se doit de supprimer les liens suspects.
Et Mega régit assez rapidement. Selon Numérama, un test grandeur nature a été réalisé par la société LeakID , qui a demandé le retrait de contenus violant la propriété intellectuelle. 48 heures plus tard, le contenu en question a été effacé du réseau.
Une opération qui montre que Kim Dotcom est de bonne foi concernant sa plate-forme Mega et ce malgré ses provocations constantes à l’égard des ayants-droits et de Hollywood en particulier.