Lu, un splendide manga qui date quelque peu (2007) dont je parlerai sans doute un de ces jours dans Bouquins ; une adaptation du très larmoyant mais sensible « Le cheminot » roman de Jiro Asada[1], auquel Takumi Nagayasu, un mangaka que je ne connaissais pas, au trait d’une finesse inouïe, au style fluide et d’une maitrise étonnante dans le montage. Une excellente façon de me délasser de la lecture des polars en lice pour le prochain prix Calibre47. Autre surprise, l'éditeur : Les éditions Panini Manga que je ne connaissais pas. A part les vignettes auto-collantes que me réclamaient les gosses, je ne connaissais que leurs albums permettant de les regrouper. je suis allé voir leur site. Il y a pas mal de choses... A voir, à l'occasion...
Étonné : par la qualité des nouvelles proposées par les jeunes élèves de seconde lors du concours « plumes noires » que j’invite tout un chacun à lire, sans omettre de voter pour l’une ou l’autre. Ici
Fasciné : par le dessin de couverture de l’édition américaine « Travels with Charley, in search of America » de l’édition du centenaire (2002).





Il est à noter que tous les livres de cette édition du centenaire due à Viking Books sont remarquables. A tel point que je regrette de ne pas parler l’anglais couramment. Par contre, impossible de trouver le nom du directeur artistique ou de l’illustrateur. J’enrage !
Déçu : par la piètre qualité des couvertures des éditions françaises du même livre, n’observant qu’un très lointain rapport (et une décevante facilité) entre le livre et le tableau de Hopper (pour l’édition Phébus) ou par celle d’Acte Sud/babel (non, il ne s’agit pas des portraits de Steinbeck et de Charley !).

Rigolé : en cherchant des images pour la notule précédente et tombant sur celle-ci :

Râlé : en parcourant les salles du musée Ingres de Montauban, en constatant, une fois de plus, la dispersion des œuvres du maitre. Je voulais avoir un vaste panorama du travail de l’artiste et je me rends compte que la vue est bien parcellaire. Pourquoi faudrait-il aller à Beauvais, Bayonne, Rouen, et bien entendu au Louvre, pour obtenir une réelle rétrospective de ce peintre ! Mais j’ai déjà parlé de cette aberration des musées nationaux ici.
Aimé:
- bien entendu les lieux, le magnifique palais épiscopal du XVIIe siècle et ses sous-sols construits par le Prince Noir.



Vu : le réel violon d’Ingres, oui, oui, le vrai, celui qui donna l’expression relative à une passion contrariée et assouvie en amateur.

[1] Publié par les éditions Picquier poche en 2008



