Brassières en LIBERTY : et de deux !

Je m'étais promise de coudre deux brassières, voici qui est fait !

Toujours en taille 3 mois, cette fois dans le tout petit coupon qui me restait après avoir taillé une chemise kimono pour Florence (c'est elle qui a choisi le tissu !) et une robe à bretelles pour Apolline, c'est à dire le LIBERTY Pelagia pourpre.

Et j'ai dû calculer très serré pour avoir en un seul tenant le biais d'encolure de 30 cm (j'ai sauvegardé une diagonale en slalomant entre les autres morceaux) et les deux parties du col Claudine. Pour tout dire, une fois que j'ai eu taillé et piqué ces deux morceaux je me suis aperçue que l'une était plus grande que l'autre ... sans doute n'avais-je pas respecté la même marge de couture, et ça se voyait clairement. Résultat : j'ai trouvé un petit coin pour couper un troisième demi-col ... en double naturellement ! Faire et refaire ....

Et cette fois, je me suis appliquée pour obtenir la même longueur des deux demi-dos, et j'ai brodé de vraies boutonnières.

Il faut de la patience. Mais, seule toute la journée d'hier et avec la pluie dehors, je n'ai pas vu le temps passer. Coupe et montage machine le matin, couture des ourlets à la main et des finitions devant la télé l'après-midi.

Avec un entoilage du col en intissé thermocollant, le résultat est impeccable.

En fait, j'utilise mes fournitures-maison, et par la même occasion, je fais de la place.

Et c'est encore plus rapide que de tricoter. Mais ça prend beaucup plus de place.

Encore merci à Astrid Le Provost pour ses jolis modèles. Encore un livre* qui s'amortit une fois de plus !

* Les Intemporels pour Bébé, chez Flammarion.

Très très joli!
Le style Art Déco de ce Liberty un peu chargé rend vraiment très bien sur ce tout petit ouvrage. Y aura-t-il un cache-coeur assorti?
J'aimais bien votre idée de brides comme boutonnières. C'est tellement difficile de bien ajuster les couples boutonnières/boutons pour que ça ne fasse pas de petits faux plis.
Ce soir j'essaie votre risotto avec du Martini blanc et du riz carnaroli.
Je suis curieuse, mais êtes-vous finalement allée chez Bergère de France rue Lamarck?
Je vous laisse au plaisir de faire encore de jolies brassières.
Comme vous le dites, contrairement au tricot, on a tout de suite la vision de ce que notre création va donner et pour le bazar que tout cela engendre.... finalement, c'est la vie qui est là et c'est tellement plus chaleureux que de vivre dans un logement-vitrine.
Belle journée
Marie

Tellement differente, mais j'ai un gros faible pour la fleurie

J'ai gardé un grand morceau de piqué blanc des coupons St pierre pour doubler des cols et faire du biais..

Je voudrais être la future Maman qui va recevoir ces ravissants vêtements !
Cela me rappelle les modèles "Petit faune" que j'ai jadis réalisés pour mes enfants ...