Le Museum of Modern Art de New-York a récemment ajouté 14 jeux vidéos à sa collection d’œuvres d’art. Parmi ceux-ci, je ne peux pas m’empêcher de vous en citer trois :
- Pac-Man, que je vénère tout simplement. Mon premier contact avec l’informatique s’est fait sur une borne d’arcade Pac-Man alors que j’étais gamin ; ça marque une vie.
- Another World, très grand jeu français créé par Éric Chahi (tiens, il faudrait un jour que je vous raconte ma rencontre avec lui). Une partie de mon adolescence s’est construite à travers ce jeu ; oui, rien que ça.
- Portal, qui est pour moi LA révélation vidéo-ludique de la dernière décennie. Du mystère, de l’humour, de la réflexion, encore de l’humour, de la science(-fiction), de l’humour noir. Si vous n’avez pas joué à Portal et à Portal 2, merci de ne pas m’adresser la parole.
Bon, j’ai menti, je vais en citer rapidement trois autres :
- Tetris, auquel tout le monde a joué un jour sur un support ou un autre.
- Myst, qui est devenu intemporel grâce à sa poésie. À l’âge de 20 ans, ce sont les livres tirés de son univers, écrits par les créateurs du jeu, qui m’ont marqués.
- SimCity 2000, sur lequel j’ai quand même passé un bon nombre d’heures de jeu. L’archétype du god-game, resté longtemps une référence.
Ce qui est intéressant, c’est leur justification :
Are video games art? They sure are, but they are also design (…).
Oui, la création vidéo-ludique est une forme de création artistique. Justement, les jeux sont au croisement de l’art, de la technique et des contraintes économiques. Il y a peu de domaines soumis à cette triple exigence, et je trouve fascinant que des gros studios aux moyens dignes d’Hollywood puissent être concurrencés par des studios indépendants aux idées originales.