Arrow // Saison 1. Episode 12. Vertigo.
Le rythme de la seconde partie de la saison d'Arrow est différent de la première. Je suppose qu'ils ont voulu étirer les intrigues histoire de tenir sur 22 épisodes. Il y a
forcément du remplissage mais les intrigues de remplissage ne sont pas nécessairement mauvaises. Je pense bien évidemment à celle de Thea qui permet de la mettre en avant alors qu'elle passe
devant le juge pour l'accident qu'elle avait eu dans l'épisode précédent. Elle n'a pas de chance alors que le juge veut profiter d'elle pour en faire un exemple. Thea est un personnage que j'ai
toujours trouvé bizarrement exploité dans cette série. Même si ce n'est pas mauvais, ce n'est pas non plus particulièrement excellent. L'actrice est parfois même tête à claque.
"Vertigo" tente donc, comme l'épisode précédent, de lui donner une place intéressante dans la série. Celle ci passe donc par de multiples relations familiales et une
confrontation entre le frère et la soeur.
En effet, alors qu'Oliver permet à Thea d'avoir un accord intéressant avec le juge (travailler pour Laurel), cette dernière refuse la proposition uniquement car elle ne trouve pas juste le fait
qu'elle devienne la "larbin" de l'amie de son frère. Alors qu'Oliver tente de tout faire pour aider sa soeur, il va tenter de découvrir qui se cache derrière cette fameuse drogue que l'on appelle
Vertigo (comme le nom de l'épisode). Nous allons donc faire la connaissance d'un personnage charismatique incarné par Seth Gabel (Fringe, Dirty Sexy
Money). Très inspiré du Joker dans sa manière d'incarner son personnage, l'acteur s'en sort très bien. Notamment quand il s'agit de laisser le téléspectateur de glas face à la violence
qu'il opère sur ses sbires. Seth Gabel, que j'avais pu découvrir dans deux autres séries, des deux autres rôles très différents, prouve une fois de plus qu'il peut se mettre dans la peau de
n'importe qui et efficacement. Arrow lui donne l'opportunité de briller différemment. Et j'aime ça.
Note : 7/10. En bref, un épisode plaisant et amusant (notamment grâce à Seth Gabel). Malgré ses influences il s'en sort honorablement.