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La malédiction italienne.

Publié le 09 décembre 2012 par Delavoge
L’ancien président du Conseil italien, Silvio BERLUSCONI a annoncé son retour prochain sur la scène politique. L’Italie n’avait pas besoin de cette calamité.
Cet homme ne respecte rien, ni les lois de son propre pays, ni les gens qui l’entourent. L’argent et la satisfaction de ses envies, de tout ordre, sont ses seuls moteurs. Il a déjà prouvé à de multiples reprises, et notamment pendant les années où il était à la tête du pays, combien il n’agissait que pour ses intérêts personnels.
La seule annonce de sa décision, et le fait qu’il lâche le président du Conseil actuel Mario MONTI, ont déjà provoqué l’annonce, par ce dernier, de sa prochaine démission, ce qui va ouvrir une fois de plus une période d’incertitude et de flottement pour l’Italie et, par extension, l’Europe tout entière.
Si le Cavaliere est si pressé de retrouver un statut de parlementaire, c’est aussi et surtout pour échapper à la justice qui aurait de multiples raisons de l’inquiéter, que ce soit sur le plan financier ou celui des mœurs.
De plus, de par la politique menée depuis plusieurs mois par le Gouvernement, Mario MONTI est impopulaire, mais les réformes qu’il a engagées étaient indispensables. Silvio BERLUSCONI promettra une fois encore monts et merveilles et la loi électorale actuelle, qu’il avait lui-même mise en place en 2005, contribueront malheureusement à faire de ces élections à venir un succès pour sa candidature.
La fin d’année sera donc signe d’incertitudes et d’attentisme pour l’Italie, en craignant, pour elle, que 2013 soit bien pire que 2012.



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