California Blue

Publié le 15 décembre 2012 par Polyphrene

Il est naturellement plus facile de comprendre ce " mal du pays " lorsque le pays en question est réputé pour le sable doré de ses plages, la chaleur de son soleil, et le bleu profond de son ciel ( même si, parfois, il y pleut des cordes). Pourtant, nous pourrions tout autant ressentir cette profonde nostalgie pour un pays de brumes et de froid, car ce qui nous attache n'est pas tant le climat ou le décor, mais, fondamentalement, la chaleur des cœurs qui, jadis, nous y ont réchauffés.

La rudesse du climat, l'âpreté du terrain, les difficultés de la vie rendent la solidarité nécessaire, et nourrissent mieux l'amitié que l'opulence et le confort.

C'est, hélas, plus souvent le temps que l'espace qui nous sépare du pays de nos souvenirs.

A ML Foehrle et aux Wild West Dancers de Guémar

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)