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Mosley video show

Publié le 08 avril 2008 par Philostrate
Mosley video show    Chevaux mécaniques et cravaches peuvent faire bon ménage. C'est la leçon à tirer de la mésaventure survenue à Max Mosley, maître jusque-là incontesté de la Formule 1 depuis dix sept-ans. Immortalisé sur une vidéo volée le montrant le pantalon sur les chaussures en compagnie de ribaudes jouant les dominatrices, le bougre se soumet avec entrain aux règles du jeu sado-maso. Des ébats dans la grande tradition des jeux d'alcôve à l'anglaise. Tour à tour fouetté et père fouettard. Protagoniste et voyeur. De quoi faire rosir les joues des ladies, mais pas gâcher pour autant l'heure du thé, que les protagonistes de ces après-midis cuir et costumes prennent ensemble leurs parties de "cingle-popotin" achevées…

   Après tout, dirigeant sportif ou pas, chacun fait ce qu'il veut des parties charnues de son individu. Là où le "bas" (résille…) blesse, c'est dans le choix des costumes portés lors de ces moments de détente récréative. Soixantenaire alerte, Max Mosley  y laisse entrevoir un goût certain pour l'uniforme façon "Wehrmacht Polizei et Feldwebel escaladeur", comme le beugle Gabin entre deux verres de tord-boyaux dans une réplique devenue célèbre d'Un Singe en hiver. Pire, dans ses jeux de rôles dévoilés par l'une de ses partenaires forcément vénales, s'invite aussi une comédienne d'appoint attifée d'un costume rayé de prisonnier. Max et ses comparses lui font subir un pseudo interrogatoire en allemand, dans ce que les observateurs avisés de cette vidéo amateur considèrent être une navrante évocation de l'univers concentrationnaire. Mosley video show
   Condamnation unanime. Appels à la démission. Gros titres dans la presse à scandales. Mais quelqu'un a t-il au moins songé une minute à ce que représentent vraiment pour le patron de la F1 ces jeux de triques et de mains ? Certains vont chez le psychanaliste pour exorciser leurs démons. Max Mosley, fils d'Oswald, fondateur en 1932 de l'Union des fascistes britanniques, a opté lui pour une voie plus démonstrative. Naître en 1940 à Londres de parents mariés en Allemagne chez Joseph Goebbels et félicités par Hitler en personne laisse forcément des traces. Pas facile de feuilleter l'album de famille quand dans un coin du banquet de noces se dessine la silhouette du  sinistre teigneux à mèche et à moustache…
   Le p'tit Max en a gardé des traces, c'est sûr. D'où, sans doute, son inclination pour ces séances de psychothérapie un peu spéciales. De là à lui chercher des poux dans la tête et l'obliger à démissionner, il y a tout de même un monde… Son prédécesseur aux commandes de la Fédération internationale de sport automobile, le Français Jean-Marie Balestre, dont le rôle trouble sous Vichy n'a jamais été élucidé, ne s'était-il pas engagé en 1942 dans la Nationalsozialistische Kraftfahrkorps, unité nazie des forces motorisées ? Des uniformes et des moteurs, déjà. Max Mosley, son héritier, est donc bien… Comment dit-on en Anglais ? Ah oui… The RIGHT man, at the RIGHT place !

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