C'est la conclusion de cette très large étude de l'Université d'Oxford, qui montre un risque d'hospitalisation ou de décès par maladie cardiaque de 32% inférieur chez les végétariens que chez les consommateurs de viande et de poisson. Des conclusions publiées dans l'édition du 31 janvier de l'American Journal of Clinical Nutrition, qui rappellent l'importance de l'alimentation dans la prévention.
Peu de précédentes études prospectives ont examiné les différences d'incidence de maladie cardiaque ischémique entre végétariens et non-végétariens. Pourtant les maladies cardiaques restent la principale cause de décès dans les pays développés et le régime alimentaire un des principaux facteurs environnementaux en cause.
Cette étude, menée auprès de 45.000 bénévoles britanniques participant à l'étude prospective européenne sur le cancer et la nutrition (EPIC), dont 34% étaient végétariens –ce qui représente un échantillon de végétariens considérable- a évalué l'association entre un régime végétarien et le risque d'incident ischémique. Les participants ont renseigné par questionnaires leur santé et leur mode de vie dont le régime alimentaire, l'exercice physique et autres facteurs de risque. Leur tension artérielle a été enregistrée, leur taux de cholestérol sanguin mesuré.
Source: The American Journal of Clinical Nutrition January 30, 2013, doi: 10.3945/ajcn.112.044073 Risk of hospitalization or death from ischemic heart disease among British vegetarians and nonvegetarians: results from the EPIC-Oxford cohort study