30 Rock // Saison 7. Episodes 12 et 13. Hogcock! / Last Lunch.
Je dis au revoir à une comédie que j'ai adoré, chéri, et surtout avec laquelle j'ai tant ri et parfois même… pleuré. Je suis passé par tous les états devant la comédie de Tina
Fey et à fortiori, elle a prouvé jusqu'au bout qu'elle avait ce petit truc que les autres comédies n'ont pas. Un au revoir cela peut se dire de plusieurs façons, 30 Rock
choisie de le faire sous forme de clin d'oeil. Alors que dans l'épisode précédent TGS était arrêtée, durant cet épisode ils vont être obligé de produire un dernier épisode de l'émission sinon le
contrat de Tracy imposera à NBC de verser à ce dernier une indemnité de plus de 30 millions de dollars. Au delà de l'intrigue qui est assez bancale et mal amenée (j'aurais peut
être préféré que l'on achève sur quelque chose de l'acabit de l'épisode précédent), j'ai aussi passé de bons moments. L'épisode enchaine tout de même quelques très bonnes répliques durant 45
minutes de film. Ce à quoi je ne m'attendais pas nécessairement à la base. Mais ce fût amplement mérité. Surtout que les clins d'oeil sont multiples.
Je pense notamment à la fausse fin de l'épisode qui apparait au beau milieu juste avant de faire revenir la suite de l'épisode. Encore une fois, on a une comédie qui ne veut pas partir. Mais
achever une comédie, surtout comme 30 Rock, c'est assez complexe. Le but est de ne pas décevoir (et je le suis pourtant un petit peu) mais aussi de laisser une trace dans l'histoire des comédies.
30 Rock doit donc trouver un juste milieu. Plus facile à dire qu'à faire. L'épisode précédent était parfait dans le sens où il explorait à la fois les émotions des personnages à
merveille, mais également l'humour ciselé dont seule 30 Rock est la créatrice. Maintenant, Liz est une mère au foyer sauf qu'elle va se rendre compte qu'elle ne peut pas rester
loin du bureau. Elle est une vraie workingirl et va finir par laisser Criss prendre un congé parental et prendre sa place en tant que père au foyer. Je n'étais pas sûr que la relation entre Criss
et Liz durent plus longtemps qu'une saison, et finalement ce fût le cas. Une belle surprise. Surtout quand James Marsden nous prouve qu'il n'a peur de rien ("Don
Cheadle on a bed of rice !").


J'ai toujours trouvé la relation entre les deux personnages étrange bien qu'elle était pour moi plutôt de l'ordre d'une amitié fusionnelle. S'en était presque pervers car j'avais fini par imaginer les deux personnages ensemble (un épisode de cette septième saison avait même réussi à mettre les deux personnages dans la même chambre et encore mieux : dans le même lit, sans qu'il ne se passe quoi que ce soit). Pendant ce temps, Tracy a du mal avec Kenneth. Il ne se rend pas compte que maintenant c'est lui le président de NBC et non plus Jack. Tracy n'a jamais été mon personnage favori de la série mais cette fois ci il ne m'a pas trop déplu. J'étais tout de même assez content de la manière dont les choses étaient écrites. De son côté, Jack est en pleine crise existentielle alors qu'il se rend compte que son nouveau poste n'était pas du tout fait pour lui. C'est peut être l'une des intrigues phares de la saison. Essentiellement bien gérée, je n'ai rien à redire. Cependant, j'ai été déçu par Jenna. Malgré le fait que sa quête de la célébrité ailleurs est assez sympa (surtout pour l'apparition des personnages de SVU), je trouve que c'était réellement fun et dans un esprit totalement décalé.

Note : 7/10. En bref, un final sympathique sans pour autant être aussi parfait que l'épisode précédent. Mais quelques très bonnes choses tirent l'épisode vers le haut et rendent le téléspectateur nostalgique.