Magazine Journal intime

Coup de soleil

Par Eric Mccomber
Ce que peuvent accomplir quelques jours de rayons chauds. Envie. Soudaine envie de siroter le jour, de forger un craquant printemps, de gratter des accords d'or, ronds et noirs comme des chats, de chatouiller des peaux de pêche, de se jouxter aux scintillements, de s'immiscer à l'optimisme, de s'incorporer au jovial. Après tout, qu'en a-t-on à moudre, de tout ? Et si tout se termine demain matin ? Et si tout commence demain soir ? Si les Zombis-martiens décident de zapper la Terre après avoir vu 5 minutes de trémousseuses babillées-z'en-putes se gigoter les guiboles sur les ondes intersigéniales… On regrettera pas qu'un peu ce baiser mi-fugue mi-raison qu'on a laissé passer l'autre nuit sur le palier de la fille aux grandes dents… Alors y a quoi au bout de ce pétain de borgne-pute d'arc-en-ciel ?!
On sait pourtant touste et tourtres que c'est ainsi. Que tout est, tout sera, tout a été. Qu'y faut pas trop non plus angoisser avec le mixage d'un morceau de rock, l'arrivée imminente d'une salve nucléaire, l'interminabilité d'une crise économique universelle, l'inexorable montée des eaux, l'interminabilissime nullité de (nos ) poètes, l'invincible pleutrerie des pseudo-z'interrecktuels de tsivi. Blablah. Go !… Sans déconner.
J'ai pris du soleil. Tout ira. Bien ou mal, c'est purement une question de perspectangle. Moi, je vais continuer à faire l'exégèse de Hendrix, de Page, de Muddy, des trois King… Je vais continuer à gribouiller mes petites histoires orphelines.
Autrement dit, ça va. Ça ira. Ça a été.
Quoi d'autre ?!
Oumph.© Éric McComber

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